Je m’appelle Chris Lwamba. Je suis un enfant reporter de la ville de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga. J’ai participé à une émission télévisée à l’occasion de la journée mondiale de l’arbre. C’était ma première expérience et je vais vous partager cette expérience.
On s’était donné rendez-vous avec les encadreurs au bureau de la division provinciale du genre, de la femme, de la famille et de l’enfant. Une fois sur le lieu de rencontre, les encadreurs m’annoncent que je devais participer à l’émission de sensibilisation sur l’importance de l’arbre.
En fait, je devais parler de l’engagement des enfants dans la lutte contre les changements climatiques et de leurs droits.
J’avais un peu confiance en moi et j’ai perdu de vue que c’était ma première émission télé. J’étais content de cette opportunité de participer à une émission.
Devant le micro, j’ai tout oublié
Lorsqu’on se met en route avec les encadreurs, dans ma tête, je commence à réfléchir sur ce que j’allais dire. Je voulais faire une belle prestation pour marquer les esprits des téléspectateurs et des journalistes.
Lorsqu’on arrive à la télévision en question, le journaliste présentateur de l’émission nous met à l’aise. On discute et il pose des questions pour se faire une idée des questions qu’il pouvait poser ou pas. Trop confiant, je n’ai pas prêté attention aux questions que le journaliste posait. Dans ma tête, j’avais mes idées sur ce qu’il fallait dire durant l’émission.
Une fois qu’on s’installe et c’est à moi qu’on pose la première question pour commencer l’émission. Je vous dis que toutes les idées que j’avais dans ma tête ont disparu. Je n’arrivais plus à parler et ma voix devenait de plus en plus petite. Comme si ma quelque chose bloquait ma gorge. C’est là que le journaliste m’a aidé en me soufflant des mots. Et c’est ainsi que nous sommes arrivés jusqu’à la fin de l’émission.
Multiplier les programmes radio pour les enfants
En fait, nous sommes habitués aux émissions de radio. C’est bien entendu grâce aux témoignages que nous faisons régulièrement à la radio Bana Okapi. Je pensais que c’était suffisant pour les différentes sensibilisations. Mais, depuis mon passage à l’émission télévisée, j’ai compris qu’il est important d’organiser d’autres émissions dans les médias sur place à Lubumbashi. Cela va permettre aux enfants d’exprimer leurs opinions dans les médias locaux.