Dieumela Kasongo est un Enfant Reporter de Lubumbashi.

 

Je m’appelle Dieumela Kasongo Ngoie. Je suis enfant reporter de Lubumbashi et j’ai 16 ans. Dans mon quartier, les déchets ne sont pas bien gérés. Et là, je ne parle même pas des bouteilles plastiques. Beaucoup de gens ne savent pas quoi faire avec les bouteilles plastiques après les avoir utilisées.

 

Il y a ceux qui préfèrent les jeter sur la route. D’autres préfèrent brûler les bouteilles en plastique après usage. Et toutes ces pratiques et habitudes nous exposent aux conséquences du réchauffement climatique.

Alors comme jeune, sensibilisé sur les questions du climat, j’ai pris l’engagement d’agir contre le réchauffement climatique.

 

En fait, j’ai pris conscience de l’importance du climat après ma formation sur les enjeux climatiques. Et c’est grâce à cette formation que j’ai appris qu’il n’est pas bon de brûler les déchets plastiques. Ils polluent l’environnement. Et nous avons tous la responsabilité de protéger notre environnement.

Après la formation, j’ai sensibilisé quelques personnes dans mon quartier sur les bonnes pratiques à adopter pour protéger l’environnement.

Mais au cours de la sensibilisation, j’ai rencontré une difficulté. Comment alors gérer les bouteilles en plastique ? J’ai discuté avec un papa Jérémie, il est couturier dans mon quartier. « Ma fille, tu dis que brûler les bouteilles plastiques n’est pas une solution contre la pollution plastique. Tu me conseilles de recourir au recyclage comme solution efficace. Mais je n’ai jamais vu une entreprise passer pour récolter les plastiques pour les recycler. Donc, je ne vois pas ce que je peux faire pour mieux gérer les bouteilles plastiques, à part les brûler », explique papa Jérémie. En fait, il n’est pas le seul dans cette situation.

Beaucoup de parents font la même chose que papa Jérémie. Je commençais à m’inquiéter de cette situation, parce que je ne savais pas comment convaincre ces personnes avec une solution pratique contre les déchets plastiques. Malgré tout, j’ai conseillé à ces personnes de ne pas brûler les déchets plastiques.

 

 

Je leur ai dit que si les entreprises de recyclage ne passent pas encore pour récolter les déchets, elles finiront par passer. Nous allons aussi sensibiliser ces entreprises.

J’ai me suis lancée à la recherche d’une solution pour le recyclage des plastiques dans mon quartier.

Avec l’appui de l’UNICEF, nous avons rencontré certains ecoentrepreneurs de Lubumbashi.

J’en ai rencontré une au quartier Golf. Cette jeune entreprise les déchets sont transformés en matière première. Du coup, les déchets plastiques deviennent des matières premières pour la transformation.

 

 

L’entreprise fabrique des chaises, des tables, panier et d’autres articles avec les déchets plastiques.
J’ai discuté avec le chef de cette entreprise. Nous nous sommes mis d’accord pour que je lui fournisse les bouteilles plastiques.

Dans mon quartier, je collecte les déchets pour les fournir à cette entreprise de recyclage. En fait, c’est ma contribution aux efforts visant à ralentir le changement climatique. J’aide l’entreprise à avoir de la matière première et je contribue aussi à la propreté dans mon quartier. Cette société a plus de matières premières pour produire plus d’articles.

En faisant cela, je fais aussi un pas dans mon initiative d’apprendre à recycler les bouteilles plastiques.

Main dans la main, luttons tous contre les bouteilles plastiques.