Je suis Marthe Tshidibi, enfant reporter dans la ville de Kisangani et je vis dans la commune de Lubunga. En fait, la Kisangani est traversée par le fleuve Congo. Du coup, la ville a deux rives, la rive gauche et la rive droite.
C’est vers la rive gauche que se trouve la commune de Lubunga. Et quand il y a la montée des eaux du fleuve Congo, les habitants vivent des situations difficiles, notamment avec les inondations.
Du coup, je n’aime pas quand il y a la montée des eaux dans ma ville. Lors de la montée des eaux du fleuve, les maisons au bord du fleuve sont inondées et les habitants obligés d’aller vivre ailleurs en attendant que le niveau du fleuve puisse baisser. En gros, la population souffre pendant la montée des eaux.
Pendant ce moment, les prix des nourritures et denrées de première nécessité augmentent. Les gens ne peuvent plus aller aux champs. Et même la traversée de la rive gauche vers la rive droite où se trouve le centre-ville de Kisangani devient plus longue que d’habitude.
Mais, pendant la montée des eaux, je n’ai jamais compris pourquoi le prix de la traversée en pirogue augmente. Du coup, les élèves qui étudient vers dans la rive droite doivent se lever plus tôt pour traverser avec le bac qui est presque gratuit.
En fait, même les conducteurs des pirogues motorisées se plaignent du fait qu’ils consomment plus de carburant pendant la montée des eaux pour faire les traversées. C’est probablement pour cela qu’ils augmentent aussi les prix des courses.
Jean un piroguier nous a confié que « la montée des eaux est une période difficile. C’est lors de la montée des eaux qu’on perd même certaines pirogues. Une pirogue a même été emportée par les eaux ».
Je pense vraiment que je n’aime pas trop quand il y a la montée des eaux. Cela nous apporte plus de problèmes qu’autre chose. Mais que faire ? Je crois que la montée des eaux montre que la nature a son pouvoir.
Encadreur : Alexis Kabwika