En rapport avec cet article
Je veux défendre la cause des enfants et travailler comme humanitaire. Je m’appelle Josué Bolongo et je suis enfant reporter dans la ville provinciale de Kinshasa.
Depuis mon enfance, je rêve de travailler comme humanitaire. En fait, je voudrais apporter de l’aide aux plus démunis.
Je me souviens qu’un jour à l’école, mon enseignant de l’histoire nous a parlé de l’ONU comme étant un organisme international des Nations Unies qui travaille pour la paix dans le monde. A cette occasion, il nous avait aussi parlé d’autres agences des Nations unies dont l’Unicef qui œuvre pour les droits des enfants. J’ai commencé alors à développer une passion pour la cause des enfants.
À l’âge de 9 ans, j’ai été recruté dans mon école pour travailler comme président à la chambre basse du parlement des enfants. C’est par là que j’ai commencé à être passionné par la cause des enfants et de toutes les personnes démunies. Ensuite j’ai été formé comme enfant reporter. Alors là, ma passion s’est amplifiée en plus du fait que j’ai appris beaucoup de choses sur les droits des enfants.
Défendre les enfants, mon rêve (@ponabana)
En fait, je suis déterminé à poursuivre mon rêve jusqu’à la fin. J’espère bien.
Dans ma lutte pour l’intérêt des enfants, je voudrais aussi défendre les droits des filles, notamment, leur droit à la participation dans la prise des décisions qui les concernent, le droit à l’éducation, à l’égalité de genre et le droit à l’épanouissement. En fait, je voudrais que la fille devienne actrice de changement dans la société.
J’écris aussi des textes qui concernent les enfants et qui sont publiés sur le blog Ponabana.
Poursuivre ses rêves
En gros, j’aimerais aller plus loin dans cette passion et faire des études pour approfondir mes connaissances à l’université sur la question des droits humains. Même si mes parents n’ont pas assez de moyens pour me permettre d’atteindre mes objectifs, je ne vais pas baisser les bras. Je sais qu’un jour j’irai à l’Université. Je vais me spécialiser dans les droits humains et dans les droits des enfants.
J’ai parlé à mes parents de ma passion. En fait, ils ne me soutiennent pas dans cette démarche. Et cela me décourage parfois. Il m’arrive d’avoir envie d’abandonner. Chose curieuse ! Mes parents craignent que je puisse recourir aux fétiches ou que je fasse des sacrifices humains pour atteindre mes rêves. Mais quand je discute avec mes amis, chacun parle de son rêve, le mien devient un sujet de moquerie. Alors, tout le monde croit que c’est impossible. Ils estiment que je ne peux pas atteindre mon rêve. En fait, moi, je suis convaincu que je vais atteindre mon rêve.
Je continue de croire qu’on peut devenir ce qu’on veut. Il suffit juste en travaillant dur, être passionné et motivé. C’est pour cette raison que je me suis engagé à faire de mon mieux pour commencer déjà à travailler pour la cause des enfants et servir d’exemples auprès d’autres enfants.
Enfin, j’encourage les enfants qui ont des rêves de continuer à y croire et de les défendre.
