J’aime les espaces verts et paisibles. Je me connecte directement à la nature. Lorsque je suis dans ces espaces, j’aime m’asseoir, fermer les yeux et respirer de l’air frais avant de sourire. C’est tellement agréable ! Je m’appelle Consolation Hata et j’ai 16 ans. Je suis enfant reporter de Kinshasa.
À Kinshasa, il y a plusieurs communes. Et lorsqu’on parle de la commune de Makala, ma commune, les gens pensent souvent à l’insécurité, la nuisance sonore et le fait que c’est parmi les communes assez reculées de la ville. On ne pense presque jamais au fait qu’on ne peut pas y respirer de l’air frais.
L’air frais, un luxe
L’air frais est un réel problème dans cette commune. Avoir de l’air frais dans la commune de Makala est un luxe. Notre air est pollué par l’odeur des déchets qui traînent dans la rue, les odeurs de cigarettes, la fumée produite lorsque des déchets sont brûlés dans la rue, etc. Il n’y a presque pas d’arbre dans mon quartier. Pour quelqu’un qui aime la nature comme moi, cette situation est difficile à accepter. Dans mon école qui est dans la même commune, la situation est meilleure. Il y a des arbres plantés un peu partout. Et la cour est toujours propre. Nous trions les déchets à chaque récréation et chaque sortie pour garder la cour toujours propre. Je m’y sens mieux qu’à la maison.
En fait, j’aimerais que les autorités de la ville s’inspirent de mon école pour rendre la commune de Makala propre. On pourrait organiser des journées de nettoyage dans la commune toutes les semaines, installer des poubelles publiques et initier les habitants à la gestion des déchets. Avec ces initiatives, on peut mieux préserver l’environnement. On pourrait aussi planter des arbres et espérer respirer de l’air frais dans toute la commune. Et chacun sera responsable pour ne pas polluer l’environnement et le préserver pour le bien-être de tous.
Je souhaite donc avoir des espaces verts dans la commune de Makala et voir les habitants de cette commune engagés à préserver la nature. Je pense que protéger la planète, c’est protéger notre avenir et celui des générations à venir.