Mivi Nsanda est enfant reporter dans la ville de Kinshasa.

Je suis Mivi Nsanda, j’ai 15 ans, enfant reporter de Kinshasa. J’ai remarqué depuis un bon bout de temps certaines  boites de nuit et discothèques laissent libre accès aux mineurs.

 

Dans ma classe il y a une fille qui, bien que mineure, fréquente les boîtes de nuit. J’ignore comment elle s’y prend pour y accéder, mais je crois que les méthodes les plus courantes sont la corruption ou la falsification des pièces d’identités. Elle utilise sûrement l’une d’entre elles.

 

Mais je reste inquiète. Car la jeunesse c’est l’avenir. Si elle est plongée dans ce genre de vie maintenant, ça veut dire que demain ne sera que la copie de ce qu’on vit déjà. Rien de bon ! Car c’est tout ce qu’elle aura appris.

Imaginez ce qui peut arriver à un mineur dans un milieu pareil : viol, arrestation, bagarres… Autant de situations qui peuvent avoir une fin tragique et gâcher toute une vie, avec des conséquences irréversibles. Il faut donc renforcer la loi et les contrôles pour éviter que de mineurs se retrouvent à pareils endroits.

 

C’est pourquoi je demande aux autorités de renforcer les contrôles dans les boîtes de nuit. Et aux tenanciers de ces lieux, de veiller au respect de l’âge requis avant de donner accès.