Je m’appelle Dan Lwaya. Je suis enfant reporter de Kinshasa. Après les pluies qui sont tombées sur la ville de Kinshasa, j’ai vu des images des quartiers inondés. J’étais choqué. Je me suis demandé : « Comment feront les enfants pour s’en sortir ? ».
Pour moi, la journée du samedi 05 avril était une journée normale. Je me suis levé très tôt à cause d’une douleur au ventre. Il pleuvait déjà. J’habite dans la commune de Ngaba. Et chez nous, la pluie n’était pas abondante. Mon quartier n’était pas inondé. Je suis sorti pour aller au centre culturel près du stade des martyrs. C’était la célébration de la fin du mois de la femme. J’étais heureux qu’il pleuve. Pour moi, c’est le climat idéal. Je n’aime pas beaucoup la chaleur. Il faisait frais.
Alors, quelque temps après, mon père me parle des inondations dans certains coins de la ville. On discute souvent de l’actualité. Lorsqu’il me montre les images, je suis choqué de découvrir des quartiers sous l’eau. Sur certaines vidéos, des familles sont sur les toits des maisons. Ils demandent de l’aide pour se mettre à l’abri. Mais comment descendre alors tout est inondé ?
Sur une vidéo, un enfant a risqué d’être emporté par un violent courant d’eau. Heureusement, trois jeunes hommes sont intervenus pour le sortir de l’eau. Une vie sauvée.
Les images que je vois me font peur. Je pense tout de suite aux enfants dans les maisons. Je me dis qu’il y a sûrement des morts. En fait, je pense que les inondations et les glissements de terrain dans certaines zones sont les conséquences du changement climatique. En fait, je crois que la terre nous montre à quel point il est urgent de trouver des solutions au changement climatique.
Des mesures doivent être prises
Après les dernières pluies qui sont tombées sur Kinshasa, je pense que des mesures doivent être prises pour canaliser l’eau dans nos quartiers. Il faudrait aussi aider les familles sinistrées. Je lance un appel aux décideurs pour que chacun à son niveau prennent les mesures qu’il faut pour protéger la population. Aux familles et aux enfants touchés, je suis de cœur avec vous. Et tant que je pourrais, je parlerai de ce qui vous arrive au nom de mon engagement aux droits de l’enfant. Pour chaque enfant, ses droits.
Encadreuse : Abigael Mwabe