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Lundi 21 octobre 2024, je suis invité avec d’autres enfants reporters et des enfants membres du comité des enfants à discuter autour d’une table. Nous parlons des sujets qui nous préoccupent.
C’est une expérience enrichissante. Les jeunes autour de la table ont parlé de leurs besoins, mais aussi de leurs craintes.
En fait, je suis jeune et je pense à son avenir. C’est une bonne chose afin d’anticiper les événements et de mieux le préparer. Les problèmes majeurs évoqués sont notamment la sécurité, la santé, le climat, l’éducation et l’économie. Chacun a pris la parole pour parler de ses problèmes et comment il pouvait les classer selon son ordre de priorité.
Lorsqu’on a parlé, j’ai pensé à la sécurité par rapport à la situation dans l’Est du pays. J’ai aussi évoqué le phénomène kuluna.
Sur la vaccination, j’ai pensé au faible taux d’enfants vaccinés en RDC. En plus, les enfants congolais ont besoin d’avoir accès aux soins de santé appropriés.
Nous avons aussi parlé du climat. La question climatique est devenue une priorité avec les différents dégâts qu’on voit lorsqu’il pleut.
Il fallait aussi dire un mot sur l’éducation. L’éducation est un droit pour chaque enfant. Nous avons la gratuité de l’enseignement pour les enfants du primaire. Mais, souvent, les enseignants font des grèves. C’est dommage. Nous avons aussi parlé de l’économie.
En évoquant ces 5 points majeurs, on comprend clairement que l’avenir d’un enfant à Kinshasa n’est pas facile. Les défis du changement climatique sont grands et la planète se dégrade continuellement. Conséquences ? Il fait de plus en plus chaud et la déforestation détruit l’environnement. Les pluies causent de plus en plus des dégâts. En fait, la pluie du 19 octobre dernier a causé la mort d’un enfant de 2 ans. Il y a eu aussi des éboulements de terrain. À cause du réchauffement climatique, il y a de plus en plus des inondations dans plusieurs villes du Congo.
Si je dois classer ces préoccupations selon l’ordre d’importance, je mets en première position la question du climat, ensuite la sécurité, l’éducation et enfin l’économie et la santé.
