Je suis Pudens KALUMUNA, jeune reporter et graphiste en territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu. Ce territoire est situé au bord du parc national de Virunga dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Je trouve opportun de m’exprimer sur la question de l’eau potable. L’eau c’est la vie, comme on dit. Mais, les réponses autour de nous ne sont pas favorables et ne répondent pas à nos besoins d’avoir de l’eau potable. Cela viole aussi les droits de l’enfant.
Le territoire de Rutshuru est un territoire qui compte environ 100.000 habitants, selon le rapport publié par le parlement d’enfants le 22 mars à l’occasion de la journée mondiale de l’eau potable. Cette structure communautaire de participation des enfants dans la protection, promotion et la défense de leurs droits, affirme que l’article 6 de la convention relative aux droits des enfants est violé. D’autant plus que, tous les enfants, sans discrimination de race ni d’ethnie ont besoin d’eau potable pour être en bonne santé. Mais à Rutshuru, l’eau qui coule des robinets ne respecte pas les qualités d’une eau potable. A Rutshuru centre, dans le fin fond du territoire, l’eau ne coule pas des robinets.
Se laver les mains pour lutter contre la COVID-19
Et pendant cette période de crise sanitaire, le Ministère de la Santé recommande de se laver les mains fréquemment à l’eau. Comment la population de Rutshuru peut respecter ces gestes qui permettent de lutter contre la propagation de la COVID-19?
L’Etat Congolais veut faire de la Survie des enfants son pilier d’émergence. Pourtant, il semble ignorer que la plupart des maladies qui attaquent les enfants proviennent de l’eau utilisée dans les ménages. Pour palier à ces maux auxquels font face les enfants de la République Démocratique du Congo, membre et signataire de la Convention Relative aux Droits des Enfants, doit améliorer ce secteur de l’eau. Ce n’est ainsi qu’il peut espérer promouvoir la Survie des enfants sur toute l’étendue du territoire congolais en général et de Rutshuru en particulier.