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Je m’appelle Adonis Kandingu. Je suis un enfant reporter de 14 ans, habitant de la ville de Lubumbashi. La Commune Annexe de la ville ne reçoit plus d’eau au robinet, précisément le quartier Kalebuka. Et cette situation pousse les familles qui y habitent à utiliser l’eau de la rivière Kafubu pour les travaux ménagers.
Pour éviter les va-et-vient avec des bidons d’eau, d’autres se déplacent carrément avec les effets ménagers sur place, pour faire la lessive ou encore la vaisselle.
Déborah était une fille de 14 ans qui étudiait au complexe scolaire Joyce, en quatrième électricité. Comme à son habitude, elle s’est rendue à la rivière Kafubu, pour laver ses chaussures et faire des provisions d’eau destinée aux travaux ménagers. Une fois sa lessive faite, elle a commencé à constituer ses réserve en eau à l’aide d’un petit seau dont elle transvasait le contenu dans des
bidons.
A un moment, la hanse du seau a lâché. Elle s’est cassée. Déséquilibrée, la fille de 14 ans a glissé en tentant de récupérer le seau. Elle a disparu dans l’eau, sous les cris des autres personnes présentes qui appelaient au secours. Mais il n’y avait personne pour vler au secours de Déborah. Elle avait disparu, engloutie par les eaux. Ce n’est qu’au bout de trois jours que son corps sera retrouvé coincé dans l’herbe, et en état de décomposition..
La rivière Kafubu est un danger permanent
Je ne connais pas exactement la profondeur de cette rivière. Mais, selon ce que j’ai toujours entendu, elle doit assez profonde pour constituer un danger. Ceux donc qui s’y rendent pour effectuer des travaux ménagers sint exposés à des risques de noyade. Surtout les enfants.
Déborah n’est pas la seule victime de noyade dans cette rivière, car plusieurs autres enfants s’y sont déjà noyé, surtout pendant la saison de pluie.
Ma demande aux autorités
Je lance un appel aux autorité de la ville ainsi qu’à toute personne de bonne volonté, afin qu’elles viennent en aide à la population de cette commune de la ville de Lubumbashi. Je demande que soient construits des forages d’eau qui empêcheront les gens de partir à la rivière prendre des risques pour accomplir des tâches ménagères.
Nous sommes fatigués d’attendre que la Régideso règle la situation de l’eau potable à Kalebuka.
