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Divine Musao, 15 ans, est Enfant Reporter de Kipushi dans la province du Haut-Katanga.

Avant les épreuves hors sessions de l’Examen d’Etat 2024, les élèves finalistes du secondaire de Chrisnora sont en maquis. C’est en fait une période où les élèves vont dans une espèce d’internat pour préparer les examens d’État. Il y a tout de même des mesures rassurantes de surveillance.

 

Je m’appelle Divine Musao, enfant reporter de Kipushi, ville à une trentaine de kilomètres de Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga. Quelques semaines avant le début des examens préliminaires, j’ai rencontré quelques finalistes de Chrisnora pour savoir comment ils préparent les examens d’État 2024.

 

 

Il faut le maquis pour une meilleure préparation

À l’approche des examens d’État les élèves finalistes de l’institut Chrisnora aiment se retirer pour se préparer. « Cela fait déjà plus d’une semaine que nous sommes au maquis.  Nous venons chaque jour de 9h30 jusqu’à 12h30 sous la surveillance du directeur de discipline. Nous avons d’abord préparé la dissertation qui semblait difficile. Le français oral et le jury pratique n’ont pas posé beaucoup de problèmes. Je trouve que c’est mieux d‘étudier ensemble avec mes collègues pour me ressourcer davantage comme j’ai des petits soucis dans certains cours », me confie Mpoyo Ilunga, élève de Chrisnora.

 

« Pendant la préparation des examens d’État, nous avons travaillé sur différents thèmes de dissertation avec mes collègues. Nous avons organisé une séance d’étude de quatre heures par jour du lundi au vendredi, de 9h00 jusqu’à 12h00 avec une pause de 30 minutes pour reprendre les cours à 13h30’.  Nous avons traité plus de 90 thèmes avec mes amis finalistes. Par moments, le directeur de discipline nous assiste. Parfois, nous travaillons seuls. On choisit l’un d’entre nous pour diriger la journée », ajoute ce finaliste.

 

La surveillance et la discipline

« Nous sommes ici en maquis pas pour autres choses que les études. Nous prenons les choses au sérieux. Une seule chose qui m’a marquée ici dans le maquis, c’est la discipline. Seul, je ne pouvais pas prendre les choses au sérieux. Mais ici, avec mes collègues finalistes, nous respectons toutes les dispositions prévues. Au début, j’avais trop de difficultés, mais grâce à cette organisation je me sens prêt pour affronter les examens d’État », a expliqué Kyungu Banza, un autre finaliste de la même école.

 

Je suis aussi finaliste et je trouve que cette organisation est meilleure et cela crée une bonne dynamique. Je demande à mes collègues finalistes d’éviter des distractions pour le moment. Il ne faut surtout pas avoir peur. La réussite aux examens d’État dépend de la qualité de la préparation. Bonne chance aux finalistes de l’Exetat 2024.

 

Encadreur : Christian Maland