Je m’appelle Eliel Kalenga, enfant reporter de Lubumbashi. Pendant que d’autres enfants jouent ou vont à l’école, il y a des enfants qui sont obligés de travailler. Ces enfants qui travaillent n’ont plus de rêves. Et les enfants qui travaillent dans les mines sont plutôt exposés à faire des tâches qui nuisent à leur santé et à leur bien-être.
Pourtant, chaque a le droit d’aller à l’école, le droit de s’amuser, le droit à protection et d’être en sécurité et pas dans les mines et tout autre carrière pour travailler.
Dans les carrières minières, les droits des enfants ne sont pas respectés.
Au lieu d’avoir un stylo et être en classe, dans les mines, les enfants portent des sacs lourds de pierres. Ils sont exposés à la poussière et peuvent tomber malade. Le 12 juin dernier, le monde célèbre la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants. Et moi, je suis triste de savoir qu’il y a des enfants qui travaillent encore dans les mines. Ils sont trop jeunes. Et pourtant, ce qu’ils font comme travail est dur et dangereux pour les enfants.
L’article 32 de la CDE (Convention relative aux droits de l’enfant) indique : «Les Etats parties reconnaissent le droit de l’enfant d’être protégé contre l’exploitation économique et de n’être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptible de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé ou à son développement physique, mental, spirituel, moral ou social ».
Un petit geste compte
Au lieu de bénéficier de cet environnement protecteur, il y a des enfants qui sont dans les mines, exposés à plusieurs types d’exploitations.
Ce n’est pas normal. Il faut protéger les enfants.
Chaque enfant mérite de vivre, d’apprendre et de jouer. Il ne doit pas passer ses journées à casser des pierres dans une mine.
En fait, lorsqu’on parle de la lutte contre le travail des enfants, il faut rappeler qu’il y a encore des efforts à fournir pour mieux protéger les enfants.
Chacun de nous peut jouer un rôle dans la lutte contre le travail des enfants.
Par où commencer ? On pourrait commencer par veiller à ce qu’un aucun enfant ne puisse se retrouver dans les mines. Pas d’enfant dans les mines.
Il est temps d’agir. En unissant nos efforts, nous pouvons créer un monde où les enfants ont la chance de vivre pleinement leur enfance. Engageons-nous à faire entendre notre voix et à défendre les droits des enfants.
C’est notre responsabilité, et chaque petite action compte. Étant jeune reporter, nos voix témoignent qu’il est possible d’agir pour un avenir meilleur des enfants. Il faut comprendre que l’avenir du pays, ce sont les enfants.
Chaque enfant mérite d’être un enfant. Ne laissons pas le travail des enfants voler l’enfance de ces êtres en formation. Ensemble, nous pouvons bâtir un monde où chaque enfant a la chance de jouer, d’apprendre et de rêver.
J’espère que la voix des enfants sera toujours entendue.
Encadreur : Amos Mwepu
C’est un discours considérablement exhaustif, à cela j’ajouterai que le premier moteur qui doit palier ce mal c’est la société générale, avant de recevoir de l’aide venant des autorités, nous-mêmes devons enclencher ce processus.
Chaque enfant doit jouir de ses droits
Certains enfants sont victimes de danger un peu partout dans le monde suite au manque de surveillance de leurs géniteurs d’où pour éviter celà chaque parent doit être en mesure de prendre soin de son enfant afin que ce dernier ne subisse aucune maltraitance de la société