Le lundi 2 septembre 2024, c’est la rentrée scolaire en République démocratique du Congo. J’ai rencontré quelques élèves qui m’ont dit comment ils se sentent avant cette rentrée. Sylvain, élève de l’Institut Mapedo de Kipushi m’a expliqué qu’il veut reprendre l’école.
Après deux mois de vacances, il était temps pour lui de reprendre les cours. Il a 13 ans et passe en 7e année. « L’école me manquait beaucoup. Et surtout, c’est ma première fois de rencontrer les enseignants du secondaire. Je stresse parce que mes parents ne m’ont pas encore inscrit et ne m’ont pas acheté les fournitures scolaires », regrette Sylvain.
Je suis sans espoir de reprendre les cours
D’autres élèves ne sont pas certains d’étudier cette année. Pourquoi ? À cause du manque des moyens financiers. « Je suis tellement stressé que je suis tombé malade et triste. Sans avoir les fournitures, je ne sais pas comment faire pour aller à l’école. Mon père me dit qu’il n’a rien pour nous acheter les fournitures scolaires », se plaint Sylvain.
Pour certains parents, la rentrée scolaire est symbole de soulagement. Les enfants reprennent leur routine et cessent de tourner en rond à la maison ou à traîner devant les écrans. Mais, pour d’autres parents, la rentrée de classe est un casse-tête.
« J’attends que mon mari rentre du champ pour planifier ensemble la rentrée scolaire des enfants. D’ici le 15 septembre, je vais leur acheter quelques fournitures. Ils ne feront pas leur rentrée le jour prévu. J’ai du mal à les envoyer à l’école », explique maman Naomie, mère de trois enfants.
L’éducation est un droit
Certains parents n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école ce lundi 2 septembre. Au-delà des difficultés pour préparer la rentrée des enfants à l’école, il ne faudrait pas oublier que l’éducation est un droit pour chaque enfant. Les enfants devraient aller à l’école.
Courage aux parents qui se battent pour réunir les moyens et envoyer leurs enfants à l’école.
Bonne année scolaire.
Encadreur : Christian Maland