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Josiane Mahamba est une Enfant Reporter de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.

Je suis Josiane Mahamba, enfant reporter dans la ville de Bukavu et finaliste au Collège Alfajiri. Je suis finaliste et ce lundi 6 mai, j’ai vécu mon premier jour au centre d’examen de dissertation. Certains élèves finalistes étaient stressés.

 

C’est vrai que c’est une nouvelle expérience pour moi. Mais je n’avais pas peur. Au début, j’ai eu une poussée de stress. Mais cela s’est atténué après quelques temps.

Ma journée a commencé comme d’habitude vers 6h du matin. Après la bénédiction de ma mère, je me suis rendue au Collège Alfajiri, mon centre d’examen, vers 7h15. Quelques collègues de classe étaient présents et nous avons discuté sur certaines situations qui pouvaient arriver dans la salle de l’épreuve.

C’est l’heure du rassemblement. On y va.

7h35, toutes les écoles présentes se sont rassemblées sur le terrain de football pour débuter la journée. L’inspecteur fait l’appel des écoles et des sections. Ensuite, on entonne la prière et l’hymne national. Nous avons environ 5 minutes pour nous préparer avant d’entrer dans la salle d’examen.

 

Deux heures d’attente ? C’est long

Une fois dans la salle, nous recevons les papiers brouillons pour notre dissertation qui ne commence qu’à 9h30. Pendant environ 2 heures, on était assis sans rien faire, ennuyée, arrivée au point où beaucoup d’élèves se sont même endormis.

Ce retard dans la distribution des sujets m’a un peu perturbée. Passer deux heures pour attendre la feuille d’examen ? C’est long. Et pourtant, on savait que tout était bien planifié et organisé au départ.

Ce moment d’impatience a perturbé plusieurs élèves. Cela pourrait influencer leurs résultats ? C’est une autre affaire. Il y a encore d’autres examens à présenter.

 

Même pas peur

Personnellement, la dissertation ne me faisait pas peur. J’étais préparée à affronter cette épreuve dans n’importe quelle situation dans le but de sortir avec une satisfaction maximale. Les sujets étaient compréhensibles. J’ai choisi celui avec lequel je me sentais le plus à l’aise pour structurer mes idées. Dans ma salle d’examen, tous les élèves semblaient concentrés et à l’aise, sans rencontrer de difficultés particulières.

Pour la suite, j’espère qu’on pourra nous éviter d’autres retards pour qu’on mieux se concentrer sur nos examens.

Les inspecteurs pourront faire du mieux qu’ils peuvent pour mieux organiser les épreuves qui vont suivre. Je souhaite bon courage à tous les finalistes pour les épreuves à venir cette semaine. Bon courage à tous.

 

Encadreur : Christian Mirindi