Josiane Mahamba est une Enfant Reporter de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.

Le 30 juin, notre pays la République Démocratique du Congo commémore son accession à l’indépendance. Je suis Josiane Mahamba, enfant reporter de la ville Bukavu, province du Sud-Kivu. Et je me pose la question de savoir ce que vaut l’indépendance sans la paix.

 

En fait, dans l’hymne national « Debout Congolais », la partie qui m’intéresse le plus c’est :

« Ô peuple ardent

Par le labeur

Nous bâtirons un pays plus beau qu’avant

Dans la paix. »

Mon pays fête ses 63 ans d’indépendance et chaque jour je rêve que la paix revienne.

La République démocratique du Congo connait des guerres récurrentes. Et cela trouble la vie des enfants.

Je vis à l’Est de la RDC et chaque jour ce ne sont que des mauvaises nouvelles par-ci par-là. La menace des guerres me terrorise.

Les massacres et viols ne me permettent pas de vivre dans la quiétude et la sérénité.

Je crains qu’il y ait une nouvelle incursion de rebelles à Bukavu. Cela est déjà arrivé par le passé comme Bukavu se trouve à proximité des zones de conflit.

Mais cette partie de notre hymne me donne chaque fois espoir. Je suis convaincu qu’un jour nous retrouverons cette paix. Je rêve que la paix et l’amour règnent dans mon pays.

L’espoir est qu’un jour, je pourrai être fière de mon beau pays, la République Démocratique du Congo.

Je crois qu’il faudrait travailler dur pour garantir un meilleur avenir aux enfants. C’est ainsi qu’on permettra au Congo de devenir un État puissant.

 Mon pays est très riche. Il contient des ressources minières, les bois, et d’autres ressources dont le monde a besoin. J’aimerais que la gestion de ces ressources puisse profiter aux populations locales.

Mais nous n’y arriveront jamais par les armes ou par le viol qui devenu une arme de guerre. C’est plutôt en travaillant dur que nous y parviendrons.

Que nos écoles, nos familles et nos communautés puissent prendre conscience que c’est maintenant qu’il faut agir pour espérer vivre mieux dans les prochains jours.

En fait, toute la population doit aussi prendre conscience des richesses qu’a ce pays et réfléchir à comment les mettre en valeur sans forcément passer par les conflits armés.

Congolais, unissons nos forces pour bâtir un Congo « plus beau qu’avant ».

Pour un Congo prospère, nous devons prendre les choses au sérieux et éviter les conflits tribaux afin de faire la paix avec tout le monde.