Tychique Katabe a 15 ans. Elle est enfant reporter à Kipushi, dans la province du Haut-Katanga.

Je me nomme Tychique Katabe, enfant reporter de Kipushi dans le Haut-Katanga. J’ai rencontré Nicolas vers mon école. Il a 13 ans. Il  accompagne sa tante presque chaque jour aux champs pour nourrir sa famille.

 

 

Un quotidien diificile

 

A Kipushi, les  enfants dont les  parents ont des difficultés financières s’adonnent aux travaux lourds, comme l’explique Nicolas. «  J’accompagne  ma tante  presque chaque jour aux champs. Nous allons récupérer la braise à 10 kilomètres de la ville de kipushi. Je dors fatigué et  je n’aipas le choix » a –t- il dit. 

La vie de Nicolas n’est pas du tout facile. Il s’occupe du transport de sacs de braise. « Mes parents sont morts et m’ont laissé entre les mains de ma tante paternelle. Elle m’a toujours dit qu’elle  n’a pas les moyens financiers pour s’occuper de moi. Je n’étudie pas depuis la mort de mes parents, en 2018. Je passe  mes  journées à vendre la braise au marché, et de temps en temps, je vends aussi d’autres produits pour essayer de gagner un peu plus d’argent. » raconte Nicolas.

 

Un cas parmi tant d’autres

 

« Malheureusement, ici à kipushi, il y a beaucoup d’enfants dans la même situation que Nicolas et beaucoup de familles ont besoin de sensibilisation sur l’importance de créer pour les enfants un environnement sain et adapté à leur âge pour leur permettre de grandir en sécurité. » ajoute Monsieur Isidore, Chef de quartier Kalubamba. « La pauvreté, le divorce et le décès poussent certaines familles ici à Kipushi à envoyer les enfants à travailler au marché, ce qui est une pratique néfaste qui devrait être interdite, pour le bien-être des enfants. » a –t-il ajouté.

 

L’espoir d’un avenir meilleur

 

Nicolas a de grands rêves. Mais la vie ne lui offre pas les moyens de les réaliser. C’est un  enfant de famille très pauvre. Il est parfois été chassé de la maison de sa tante, car accusé de sorcellerie. «  Je traverse des moments durs. Mais je crois toujours en mon Dieu. Un jour j’aurai une vie meilleure. L’année prochaine je dois étudier. J’ai la foi », ajoute-t-il.

Ca fait mal au cœur de voir les enfants  travailler quand leur place devrait être à l’école.

 

 

 

Encadreur : Christian Maland