Marinna Oshosho est enfant reporter à Matadi, province du Kongo Central.

Cette histoire se passe dans la ville de Matadi. Je suis Marina Oshosho, enfant reporter du Kongo Central. Ca fait 6 mois que j’ai fait la connaissance de Tony et sa famille.

 

Cela fait déjà quelques années que Tony prend soin de toute sa famille. Il exerce des petits travaux dans son quartier : «  il y a deux ans que mon père nous a quittés. Et depuis son décès, ma mère est gravement malade » a  déclaré Tony d’un air neutre.

« Comme tu peux le constater, j’ai été obligé de quitter l’école en 8ème année pour pratiquer quelques activités  et assurer la survie ma famille. Des fois je preste comme aide-maçon, et s’il y a un problème d’eau, je circule dans les parcelles pour voir si je peux aller puiser de l’eau pour les ravitailler » renchérit-il, d’un air mélancolique.

 

Le besoin de rentrer à l’école

J’ai constaté que Tony a envie de jouir pleinement de son enfance, retrouver sa salle de classe et ses professeurs, ou encore revivre la vive ambiance de la rentrée et la douce nostalgie de la fin de l’année scolaire. Mais tout cela c’est de l’histoire ancienne. Car il est contraint de travailler plus durement, parfois jusqu’à des heures tardives, pour subvenir aux besoins de sa mère malade et de ses frères.

 

La protection  des enfants

J’appelle toutes les autorités à étudier la question de la prise en charge des enfants qui souffrent dans la vie. Ils sont contraints d’assurer des responsabilités d’adultes, alors que ce ne sont que des enfants. La place de l’enfant est à l’école.