Serge Mbanowa, 18 ans est Jeune reporter dans la ville de Beni

On les retrouve aussi bien dans l’eau que sur la terre ferme. La gestion de déchets plastiques reste un défi énorme pour la ville de Beni. Je m’appelle Serge Mbanowa, je suis Jeune Reporter de la ville de Béni. Je vais vous parler  de la gestion des déchets plastique dans ma ville.

 

A Beni, les déchets plastiques les plus utilisés sont les sacs et bouteilles dont les producteurs d’eau et de vin dans la région, se servent pour commercialiser leurs produits.

De graves conséquences sur le sol

 

Les déchets plastiques ont des conséquences graves sur la fertilité du sol. Partout où on les jette, il est impossible de cultiver car le plastique détruit le sol. En plus, ils n’est pas biodégradable. C’est-à-dire qu’il ne se décompose pas facilement comme les déchets organiques. Pourtant, depuis que l’insécurité bat son plein dans  notre région, de plus en plus d’agriculteurs cultivent dans les alentours de la ville des parterres de fortune pour survivre.

Il est pourtant simple de gérer les déchets plastiques

 

A mon humble avis, il nous manque une bonne politique de gestion des déchets. La solution passerait par le recyclage. Si chaque entreprise qui produit de l’eau et du vin en sachet recyclait ses bouteilles, les choses seraient plus simples.

Et si on utilisait des emballages biodégradables ?

 

Au-delà des bouteilles, nous utilisons également les sacs en plastique pour transporter nos nos courses. Là aussi, il faudrait envisager un changement et opter pour les sacs en papier ou les paniers en osier, comme avant.  C’est pourquoi je demande à l’Etat congolais, d’imposer des mesures aux producteurs des vins et d’eaux minérales pour qu’ils recyclent les bouteilles et aux producteurs des emballages, de produire de plus en plus des emballages biodégradable, cela pour éviter des conséquences graves sur l’environnement.

 

Encadreur : Samuel Isenge