Jérémie Karagi est un enfant reporter de la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.

Bonjour. Je m’appelle Jérémie Karagi, Enfant Reporter de la ville de Bukavu. Je suis élève au collège Saint Paul en quatrième des humanités scientifiques. L’année passée, l’arrêté du gouverneur avait fixé les frais scolaires dans l’intervalle de 3 à 90$ par tranche. 

 

 

Dans mon école, la direction avait choisi le plafond  des frais et a opté pour 90$ à payer chaque trimestre. Pour le enseignants, cette subside permet à l’établissement de maintenir leur condition et de fonctionner comme aupravant. Du côté des parents par contre, on a entendu des lamentations. Pour eux, le montant était élevé. Malgré cela, ils ont fini par s’acquitter de ces frais, avec beaucoup de difficultés.

 

Cette année, le Gouverneur a signé un autre arrêté qui réduit  les frais scolaire. Ils sont désormais compris dans la fourchette de 3 à 75 $. Si les parents sont satisfaits, les enseignants eux, n’acceptent pas. Certains d’entre eux disent déjà qu’ils veulent aller en grève.

 

Dans mon école, les difficultés liées à cette baisse des frais scolaires sont déjà visibles, et pourraient influer sur le bon focntionnement de celle-ci, selon les enseignants. Les parents aussi demeurent dans la confusion. Ils ne se demandent s’ils doivent respecter l’arrêté du Gouverneur ou plutôt répondre au exigences des institutions colaires. Et la question demeure encore posée, sans qu’aucune personne n’apporte la réponse.

J’ai bien peur que certaines choses arrivent, comme l’arrêt des cours du fait des grèves des ensaignants, ou encore la baisse de la qualité des enseignements.

 

Je voudrais demander aux parents et aux enseignants de trouver un terrain d’entente pour sauver cette année. Je sais qu’une solution est possible, parce que les enseignants aussi sont des parents pour la plupart d’entre eux. Que le gouvernement prenne en compte la situation des enseignants et des parents partout dans la province,  avant de fixer les frais.

La solution doit être trouvée vite, si nous voulons que cette année ne soit pas perturbée.