La gratuité de l’enseignant décidée par le président Félix Tshisekedi est une bonne chose. En fait, les enfants qui ne partaient pas à l’école peuvent maintenant aller à l’école et étudier gratuitement. C’est une bonne chose.
Sur papier, c’est bon en tout cas. Mais, dans la réalité, apparemment le gouvernement n’a pas pris toutes les précautions pour la réussite de cette mesure. Aujourd’hui, je me pose la question de savoir qui sont les victimes de cette mesure ? Les enseignants et les élèves.
En fait, deux enseignants de mon école ont démissionné à cause de cette gratuité. Disons que pour ces enseignants, la gratuité de l’enseignement leur a fait perdre leur dignité. La gratuité a permis aux parents de payer moins d’argent à l’école comme avant. Ce qui est bon et aussi pour les élèves. Mais, on a oublié les enseignants et l’amélioration de leurs conditions de travail. Un professeur mal payé ne peut bien enseigner les élèves. Et s’il démissionne, les élèves ne vont pas avoir quelqu’un pour mieux les former et les éduquer.
Un professeur est un salarié qui mérite une rémunération qui contient le minimum vital. Avec son salaire, un enseignant devrait être capable de s’assurer un minimum de bien-être pour lui et sa famille. La gratuité n’en a pas tenu compte.
Alors, dernièrement, deux enseignants de mon école ont démissionné pour aller dans une école privée. Leur prise en charge n’était plus bien assurée depuis l’entrée en vigueur de la gratuité de l’enseignement.
Comment est-ce que les élèves peuvent étudier dans les meilleures conditions ? Je voudrais demander aux autorités du secteur de l’éducation de prendre en compte les conditions des enseignants dans cette gratuité. Il ne faut pas sacrifier la qualité de l’enseignant au nom de la gratuité.
Encadreur : Jospin Benekire