Faveur et Adreana sont deux Enfants Reporters âgés de 10 ans de la Ville-Province de Kinshasa. Elles ont participé à l’enquête « Perception de l’état de l’éducation en RDC » afin de comprendre les raisons de la non-scolarisation de nombreux enfants.

Photo: UNICEF RDC Prinsloo

Nous sommes Faveur et Adreana, deux Enfants Reporters de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC). L’année passée, nous avons participé à l’enquête « Perception de l’état de l’éducation en RDC » afin de comprendre les raisons de la non-scolarisation de nombreux enfants à travers le pays. Dans le cadre de cette enquête, près d’une centaine d’Enfants Reporters à travers la RDC sont allés à la rencontre d’enfants qui ne vont pas à l’école afin de comprendre leur situation. A Kinshasa, nous sommes allés des espaces ouverts dans différentes communes de la ville qui accueillent les enfants dits de la rue.

Au début, nous étions un peu stressées à l’idée de rencontrer des enfants dits de la rue car ces enfants n’ont pas une bonne réputation. On dit généralement qu’ils sont violents et imprévisibles. Lorsque nous avons commencé à parler avec eux, c’était tout le contraire : ils étaient disponibles et généreux. Tous les enfants que nous avons rencontrés étaient gentils et accueillants ! Certains étaient un peu timides mais après quelques minutes, nous avons réussi à les faire sentir à l’aise et ils n’ont pas hésité à nous raconter leurs histoires.

Nous avons tout de suite remarqué que les enfants dits de la rue étaient privés de tous leurs droits. Certains enfants étaient malades, blessés, maigres ou sales. Un garçon de 10 ans nous a même confié qu’il se faisait frapper souvent « par les grands ». Pendant deux jours, nous avons parlé à des dizaines d’enfants. Malgré leurs conditions de vie difficiles, filles et garçons partagent tous le même rêve : RETOURNER A L’ECOLE.

Chaque enfant a droit à l’éducation !

Les enfants dits ‘de la rue’ ont eux aussi le droit à l’éducation. C’est leur souhait le plus ardent car en allant à l’école, ils pourront réaliser leurs rêves quand ils seront adultes. Nous demandons au Gouvernement de respecter leurs droits en les aidant à fréquenter l’école comme prévu par l’article 28 de la Convention relative aux droits de l’Enfant. C’est grâce à l’école qu’ils pourront former la société de demain et réaliser leurs rêves.

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