Jeancius Sakalonyi, 15 ans, est enfant reporter à Lubumbashi, province du Haut-Katanga.

 

Chaque enfant a le droit d’étudier. C’est cela le principe. Malheureusement, j’ai constaté que certains enfants n’ont pas accès à cette éducation dans quelques quartiers de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga. Les raisons sont diverses. On évoque souvent le manque d’argent alors qu’on parle de la gratuité de l’enseignement.

 

En fait, je me rappelle que le thème de la journée de l’enfant africain de cette année 2024 était consacré à l’éducation. « L’éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue ». En fait, le droit à l’éducation est l’un des droits fondamentaux de l’enfant. C’est grâce aux connaissances que l’enfant acquiert dans les établissements scolaires qu’il pourra se développer et se forger une place dans la société.

 

Mais à Lubumbashi, dans les quartiers périphériques, certains enfants du primaire ne bénéficient pas de la gratuité de l’enseignement. Pourquoi ? Je me suis renseigné. La raison est que certains établissements publics ne sont pas accessibles à ces enfants dans la périphérie de la ville. Et pourtant, la gratuité ne s’applique que dans les écoles publiques.

 

Du coup, par manque d’infrastructures scolaires suffisantes, certains enfants sont condamnés à rester à la maison parce qu’ils ne peuvent aller dans les écoles privées. Dans d’autres écoles publiques, c’est le manque de personnel qualifié le problème. Certains enseignants sont découragés à cause de la mauvaise rémunération du personnel dans les établissements publics. La conséquence est que l’éducation de qualité n’est pas assurée dans certaines écoles publiques et cela a des conséquences sur la formation intellectuelle des enfants.

 

Le droit à l’éducation est ainsi garantie pour chaque enfant. Il faudrait ajouter l’éducation de bonne qualité pour préserver l’avenir de la RDC.

Je voudrais souligner que chaque enfant a des droits et on doit alors les respecter. Je l’espère.

 

Encadreur : Evariste Mwamba