Je m’appelle Nephtalie Kaleba, enfant reporter de Kisangani. J’étudie au lycée Anuarite. Pourquoi je vous parle de la propreté dans mon école ?
C’est juste que le niveau de propreté dans ce lycée me surprend. En fait, c’est la première fois que j’étudie dans une école aussi propre.
La cour de l’école est propre. Les toilettes et les salles de classe sont aussi propres. Alors, pour garder ce niveau de propreté, il y a des ouvriers qui s’occupent du nettoyage. Et les élèves doivent respecter certaines règles d’hygiène pour que l’école reste propre.
Il est par exemple interdit aux élèves de jeter des papiers dans la cour et dans les salles de classe. Celle qui ne respecte pas ces règles est donc punie.
La direction de l’école a mis à la disposition des élèves des paniers dans les salles de classe pour jeter les papiers. Il y a aussi des balais pour garder les classes propres.
Les élèves sont mis à contribution et les parents aussi. C’est ainsi que, pour la propreté des toilettes, chaque élève doit ramener du papier hygiénique pour les toilettes. En plus, dans chaque classe, après les cours, les élèves balaient la salle selon un horaire fixé par la cheffe de classe.
Comment on s’est organisé dans ma classe ? Nous avons trois rangées. Alors, chaque jour, deux élèves de chaque rangée balaient leur coin. En tout, six élèves balaient chaque jour la salle.
Au moins une fois par semaine, nous faisons le travail manuel pour garder propre la cour de notre école, le terrain de football et le jardin.
Je suis convaincue qu’avec les mesures prises à l’école, la propreté va continuer. Et je me demande, si toutes ces mesures étaient aussi appliquées au niveau de la ville, Kisangani serait une ville propre.
J’allais encore aimer ma ville.