Les parents de mon ami Jean-Luc ont décidé pour l’avenir de leur fils. Au début, Jean-Luc rêvait de devenir plombier, mais ses parents ont insisté pour qu’il s’oriente dans l’option construction. Et il a obéi sans être passionné par ce métier.
Il est fréquent dans ma ville de voir les parents qui imposent à leurs enfants des options à suivre lorsqu’ils quittent l’éducation de base (septième et huitième année primaire. De ma part je pense que cette pratique est mauvaise, car elle diminue la productivité des enfants à l’école.
Jean-Luc ne sait toujours pas pourquoi ses parents ont souhaité qu’il fasse la construction, mais il l’a fait par respect pour ses parents. Quand j’ai discuté avec lui, il m’a confié qu’il ne se sent pas à l’aise dans l’option et qu’il est prêt à changer de filière si ses parents le lui autorisent.
« Je me sens mal à l’aise, car ce n’était pas vraiment mon choix, j’aurais aimé faire la plomberie, mais voilà que mes parents veulent que je devienne maçon », m’a expliqué mon ami.
Les enfants ont le droit à la liberté de la pensée
Moi, je suis Heri KASEMBO, je suis enfant reporter à Beni. J’étudie à l’institut Munyembelu et j’ai 14 ans. Je suis consterné par le comportement de certains parents qui obligent leurs enfants à suivre la filière de leurs choix et non celle du choix de l’enfant. Certains vont même jusqu’à dire à leurs enfants que s’ils n’obéissent pas, il va falloir se débrouiller pour payer la scolarité.
Il est vrai que les parents ont le devoir d’orienter leurs enfants vers un bon chemin, mais ils ne doivent pas oublier que les enfants ont le droit à la liberté de la pensée, de conscience et de religion, conformément à l’article 14 de la convention relative aux droits des enfants [CDE] qui stipule que les États partis respectent le droit de l’enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Encadreur : Samuel ISENGE
C’est grave avec les parents qui ne prennent pas le temps d’écouter leurs enfants