Dieumela Kasongo est un Enfant Reporter de Lubumbashi.

Mon nom est Dieumela Kasongo. Je suis enfant reporter de la ville de Lubumbashi et j’ai 15 ans. Depuis toute petite, je suis passionnée de sport.

 

Je suis persuadé que le sport contribue au développement de l’enfant. Il contribue à son épanouissement et permet aussi de développer certaines valeurs comme l’esprit d’équipe ou la gagne.

A Lubumbashi, je remarque que les terrains de sport ne sont pas entretenus. Même les terrains qui sont dans les écoles ne sont pas entretenus. Alors, comment est- ce que les enfants peuvent développer certaines capacités liées à la pratique régulière du sport ?

 

Où pratiquer le sport ?

J’avais l’habitude de faire mon sport à l’école, le lycée Tujikaze. Dans mon quartier, je ne pouvais tout simplement pas le faire. Les terrains de mon école sont abandonnés et personne ne pense à l’entretenir.

Les espaces sportifs ouverts sont loin de chez moi. Et je ne peux pas parcourir, chaque jour, des longues distance, juste, pour pratiquer le sport. Je suis donc obligé de rester à la maison sans faire le sport.

 

L’état de nos terrains

Actuellement, au Lycée Tujikaze situé dans la commune de Katuba, « les terrains sportifs sont en mauvais état. Il y a de l’herbe sauvage qui a poussé partout. Les poteaux en métal sont rouillés et les limites du terrain ont disparu », affirme Paul, élève dans une école de cette commune.

Malgré les plaintes des élèves pour qu’on remette les terrains en bon état, personne ne se soucie de ces terrains. Nous sommes privés une fois de plus de notre droit au sport.

Je voudrais que les ministres en charge du sport et celui de l’éducation puissent s’impliquer dans l’entretien des terrains sportifs publics et ceux des écoles dans la province du Haut–Katanga. Il faudrait que chaque enfant puisse jouir de son droit au sport.