Je suis Tychique Katabe, enfant reporter de Kipushi, dans la province du Haut-Katanga. J’ai 15 ans et suis en 3ème chimie industrielle à l’Institut Mulumba Lukoji.
Mon école était dans le noir depuis six mois. Aurd’hui, le courant est enfin rétabli. J’en suis très fière et contente. Fière d’avoir contribué au changement de la situation de mon école grâce à notre plaidoyer.
Comment mon école a été plongée dans le noir ?
En décembre 2021, la foudre a endommagé le transformateur de la cabine qui alimente l’école. Depuis, certaines activités scolaires ont été paralysées. Par exemple, le cours d’informatique a été suspendu faute de courant. En laboratoire de chimie, certains exercices pratiques ont été interrompus. Au niveau de l’administration, le secrétaire de l’école ne pouvait plus imprimer certains documents essentiels, même des textes du cours de français. La pompe hydroélectrique ne fonctionnait plus. Conséquence? Les toilettes de l’école sont devenues insalubres par manque d’eau.
Avec le noir, l’école était dans l’insécurité. Bref, le manque d’électricité avait vraiment impacté négativement la vie dans mon école.
Un plaidoyer qui a abouti à un bon résultat
Au mois de janvier 2022, le comité local de mon école s’est réuni en focus groupe. Après les avis des uns et des autres, un plaidoyer a été initié et déposé auprès de la préfète de mon école. Elle a contacté quelques partenaires pour l’aider à résoudre ce problème. Parmi eux figurent la SNEL et l’entreprise KICO SA.
En mars 2022, l’entreprise KICO SA est venue reprendre le transformateur pour réparation. Les travaux ont duré presque un mois.
La joie des élèves lors de la remise officielle du transformateur
Le jour de la remise du transformateur, vous n’imaginez pas ma joie. Les élèves de mon école étaient contents. L’Administrateur du territoire et le Directeur de KICO sont allés dans la cabine. Ils ont allumé le transformateur sur instruction du Chef d’antenne de la SNEL, et la lumière est revenue.
Mbombo Kazadi, élève de 6ème chimie industrielle, m’a confié sa joie : « Nous avons longtemps souffert. Pour utiliser nos toilettes, on devait se rendre au lac, à 500 mètres de l’école, pour puiser de l’eau au risque de nous noyer. Aujourd’hui, c’est un ouf de soulagement. Nous sommes très contents ». Pour elle, « maintenant, les activités redeviennent normales. Nous disons grand merci à l’entreprise KICO qui a entendu nos cris ».
La joie a été immense. Les autorités de mon école, les responsables de l’enseignement et les élèves, tout le monde avait le sourire aux lèvres.
Je remercie l’entreprise KICO pour cette action posée en faveur de mon école et encourage mon comité à continuer de mener d’autres plaidoyers pour améliorer les conditions de vie des élèves.
Encadreur : Christian Katondo