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Chers enfants reporters, depuis le samedi 22 mai, en sortant de l’école je n’ai pu faire aucune activité. Cela à cause de l’éruption du volcan Nyiragongo qui a eu lieu dans la ville de Goma.
Le tout a commencé vers 19h, le samedi 22 mai. J’ai appris que le ciel de Goma était rouge et j’ai senti des tremblements de terre. J’avais la chaire de poule. J’ai beaucoup paniqué. Ensuite, je suis sorti et j’ai vu des gens passer sur la route. Ils allaient dans tous les sens.
Je me suis demandé où partaient tous ces gens. J’ai pensé qu’il fallait d’abord qu’on évacue les enfants à temps parce que si l’éruption du volcan devient intense, il allait être difficile d’évacuer toute la ville.
En me réveillant le dimanche matin, certaines informations disaient que chacun devait rester à la maison parce que le volcan Nyiragongo n’était plus en éruption. J’ai vu des gens qui avaient quitter la ville revenir à la maison. J’avais de l’espoir et je croyais qu’on allait partir à l’école le lundi 24 mai, comme d’habitude. Hélas, cela n’a pas été possible. Dans la nuit du dimanche à lundi, une information est passée à la radio disant que les écoles sont fermées jusqu’à nouvel ordre.
La situation qui m’inquiète le plus, c’est celle des écoles calcinées par les laves du volcan. Je ne sais pas si ces enfants pourront étudier quand nous allons reprendre les cours prochainement. Je recommande au gouvernement, dans un premier temps d’intégrer ces enfants dans des écoles qui n’ont pas été touchées par le volcan. Cela en attendant la réhabilitation des écoles affectées ou la construction de nouvelles écoles.
