Je suis Tendresse Ndjongo, Enfant Reporter de la ville de Kipushi au Haut-Katanga. J’ai constaté qu’à Kipushi, les enfants qui ne vont pas à l’école préfèrent les jeux de cartex et les jeux d’argent. En petits groupes de quatre ou cinq, ils forment des petits cercles et jouent aux cartes.
Ces enfants qui jouent dans les rues de Kipushi ne sont pas scolarisés. Pendant que ces enfants jouent aux cartes, ils parient avec l’argent ou mettent en jeu des objets de valeur. Le gagnant au jeu de cartes récupère l’argent ou l’objet et les perdants ne discutent pas.
« Nous ne partons pas à l’école et c’est pour cela que nous préférons jouer aux cartes pour multiplier notre argent. Chacun de nous mise 500 francs par tour donc 1000 francs c’est deux tours seulement. Nous avons formé un groupe de 5 personnes pour éviter des troubles. Chaque jour, nous circulons dans les quartiers pour trouver comment gagner de l’argent que nous allons ensuite miser aux jeux de cartes. C’est ne pas facile d’en avoir », a déclaré Serge Ngoy, 13 ans.
« Une fois que je gagne de l’argent, cela m’aide pour acheter des babouches, des vêtements et me faire coiffer. Malgré toutes les souffrances de la rue, je rêve toujours de devenir médecin un jour. Je vais commencer à soigner des malades à Kipushi et partout dans le monde entier », poursuit Serge.
Les paris et jeux d’argent sont interdits aux mineurs
Les mineurs sont plus exposés à des risques face aux jeux d’argent. En plus, les enfants ne sont pas encore prêts à équilibrer leurs émotions. Et jouer aux jeux en pariant de l’argent peut créer en eux des troubles de comportement. Aussi, ils ne sont pas encore outillés pour évaluer les conséquences de leurs décisions et surtout quand ils mettent de l’argent en jeu. Ces enfants ne pensent même pas à aller à l’école et ne pensent qu’au jeu de cartes.
J’invite les parents à établir des règles pour interdire aux enfants de jouer aux cartes en misant de l’argent. Ils doivent aussi vérifier à quels jeux jouent leurs enfants.
Encadreur : Christian Maland