Pour moi, la terre ressemble à notre maison commune. C’est un endroit précieux qu’on doit tous protéger. Sans elle, on ne pourrait pas vivre. C’est sur la terre que les arbres poussent.
Plusieurs espèces et des animaux vivent aussi sur terre. Nous aussi de l’eau sur terre. Bref, nous vivons sur terre avec tout ce qu’elle nous donne. Je m’appelle Marie-Lucie Lena. J’ai 14 ans et je suis enfant reporter de Kinshasa.
Pourquoi je veux parler des rues de Kinshasa ? Nous voyons tous dans quel état sont les rues à Kinshasa. Les rues sont polluées par la saleté et les déchets abandonnés, les poubelles et les bouteilles en plastique.
En-dehors de la maison, l’environnement dans lequel je vis n’est pas sain. Et pourtant, j’ai le droit de vivre dans un environnement sain.
À la maison, mes parents font attention à la propreté et au respect de la nature. On ne jette pas de déchets par terre. Nous avons aussi de la verdure. Du coup, on a toujours de l’air frais. Et on garde notre parcelle propre. On essaie aussi de ne pas gaspiller l’eau et l’électricité.
À l’école, nous n’avons pas encore de système de tri des déchets. Mais l’environnement est propre. Les salles de classe le sont aussi. Des travailleurs s’occupent de la propreté de la cour et des salles de classe. Ils vident aussi les poubelles et entretiennent des espaces verts.
Du coup, c’est agréable de venir apprendre dans un endroit bien entretenu. Notre cour de récréation est assez grande, avec des bancs, des arbres et un peu d’herbe. C’est un endroit où l’on peut se détendre, rire, discuter, mais aussi réfléchir. On s’y sent bien et en paix. Rester dans un environnement propre aide à se sentir bien dans sa tête. C’est ce que j’ai vécu et ressenti. Je pense qu’on pourrait avoir des poubelles différentes pour les différentes matières (plastique, papier et les déchets organiques). Cela nous aiderait à mieux faire le tri et anticiper sur les questions de recyclage.
Kin propre, c’est possible
Dès que je sors de l’école ou de la maison, je vois souvent autre chose. C’est une autre réalité qui vient devant moi. Les routes sont pleines de déchets, de sachets plastiques, et parfois, les eaux usées trainent un peu partout. Il n’y a pas de poubelle publique. Lees gens jettent leurs déchets un peu partout. Les murs sentent de la pisse. En fait, je trouve que c’est un triste spectacle. La pollution de l’environnement renvoie une mauvaise image de notre ville, pourtant très belle.
Et je crois qu’il est possible de vivre dans une ville propre. Pour cela, nous devons tous ensemble travailler pour rendre propre notre ville.
Je rêve de voir Kinshasa devenir une ville sans déchets dans les rues. Kinshasa pourrait devenir une ville où des espaces verts sont bien entretenus et avec des citoyens responsables. Tout le monde devrait se mettre à la tâche.
En fait, on ne devrait pas parler des questions de l’environnement seulement le jour de la journée mondiale de l ‘environnement. Cela doit être une préoccupation quotidienne de chacun de nous.
Chacun doit être conscient qu’il est important de préserver la nature pour éviter de retomber dans les mêmes erreurs du passé. J’aimerais aussi qu’on puisse, plus tôt, enseigner aux élèves l’amour de la nature. Ainsi, ils seront sensibilisés et impliqués dans les questions environnementales. J’espère qu’ils auront, probablement, un comportement responsable.