Déborah Edjobola est enfant reporter de Mbandaka, dans la province de l'Equateur.

Je suis Déborah Edjobola, enfant reporter dans la ville de Mbandaka et j’ai 16 ans. J’ai écrit dernièrement sur comment j’ai peur de la maladie à virus Ebola après la mort de mes sœurs jumelles

Alors vers la de l’année 2020, une campagne de vaccination contre Ebola. Mes parents m’ont obligé à recevoir le vaccin. Ils m’ont fait comprendre que je n’avais pas le choix. C’est comme ça que je me suis fait vacciner. 

 

Une fois à la maison, j’ai eu des maux de tête. En fait, mes parents m’ont dit que c’est normal d’avoir des maux de tête ou de faire de la fièvre. Mais moi, je n’y croyais pas. On m’a donné des comprimés contre la fièvre et les maux de tête que les vaccinateurs nous avaient donnés sur le site de vaccination. 

La nuit, je ne me sentais toujours pas bien. J’avais encore de la fièvre. Mes parents m’ont encore donné du paracetamol. Quelques jours plus tard, je suis tombée sérieusement malade. Pendant deux semaines, j’avais des vertiges et j’avais perdu le goût. Quand j’étais secoué par la maladie, je condamnais mes parents comme ils m’avaient obligé à prendre le vaccin

En fait, je suis élève en 3ème scientifique. L’année passée, lorsque j’étais en 2ème scientifique, un jour en classe, un professeur nous parle des vaccins. Alors, le prof nous a dit que le vaccin est une sorte de microbe qu’on injecte dans le corps pour protéger l’organisme contre les maladies. C’est pour cela que le vaccin a des effets dans le corps et peut provoquer parfois de la fièvre. 

C’est alors que j’ai compris ce qui m’était arrivé lors de ma vaccination. Et j’ai donné raison à mes parents d’avoir voulu me protéger. 

Je demande à la population de la ville de Mbandaka de se faire vacciner. C’est une façon de se protéger contre Ebola.