À Kipushi, dans la province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo, chaque jour, plus de 6000 jeunes âgés de 15 à 24 ans sont atteints du VIH/SIDA. Ce sont les chiffres fournis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pour lutter contre ces contaminations en milieu scolaire, l’ONG Action pour le développement intégré (APDI), sensibilise les élèves dans la ville de Kipushi.
Mauricette Yowari (initiatrice du projet), John Matadi (coordonnateur) et d’autres membres de l’ONG sensibilisent les élèves à l’abstinence pour éviter le VIH/SIDA. La sensibilisation vise aussi à prévenir les grossesses précoces en milieu scolaire.
Les bien-fondés de la sensibilisation en milieu scolaire
Le VIH est le virus à la base de la maladie appelée Sida (syndrome d’immunodéficience acquise). En fait, le Sida entraîne la perte de poids, fièvre, les infections de la peau, la diarrhée et la toux, etc. La victime est exposée à plusieurs maladies.
Et pour protéger la santé des élèves, l’ONG Action pour le développement intégré sensibilise les élèves dans différentes écoles de Kipushi à s’abstenir.
« Tant que vous êtes encore élève, éviter les rapports sexuels non protégés, l’usage en commun des objets tranchants et aussi il faut se dépister le plus tôt possible, car, le VIH/Sida affecte de plus en plus les jeunes de sexe masculin et féminin », affirme John Matadi coordonnateur de l’ONG.
En effet, l’absence d’informations sur le mode de contamination et le comportement sexuel à risque exposent certains élèves au VIH/Sida.
Les violences en milieu scolaire, défis de l’éducation
« Tout type de comportement non désiré, perçu comme étant hostile et nuisible, portant atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’un élève, à ses droits ou sa dignité humaine, c’est une violence. L’intimidation fait aussi partie d’un ensemble d’agression que peut subir un élève à travers son vécu scolaire. L’élève victime des violences durant sa scolarité pourra avoir plus de problèmes d’intégration et d’adaptation sociale.
Les comportements violents en milieu scolaire doivent être dénoncés. Le 122 est le numéro qui passe sans unités pour dénoncer les violences. Celui qui dénonce est bien sécurisé. L’école est un milieu de vie complexe propice aux multiples manifestations de violences. C’est aussi un endroit privilégié pour soutenir l’apprentissage de comportements sociaux positifs et le développement de mécanismes socio émotionnels » a ajouté Mauricette, initiatrice de l’ONG.
Luttons contre les grossesses précoces en milieu scolaire
Les grossesses précoces concernent les filles enceintes. Cependant, elles se retrouvent souvent seules alors que le garçon continue sa scolarité. Le jeune âge des filles les expose davantage à des problèmes de santé. Mais aussi une grossesse précoce, expose la jeune fille au risque d’exclusion sociale et même perturber son éducation.
Pour toutes ces raisons, « il est donc important de mettre en place des actions afin d’éviter à ces jeunes filles des complications liées à une grossesse précoce », a déclaré Roc Tshimanga
L’Action pour le développement intégré (APDI) sensibilise les élèves dans les écoles et les familles aussi. L’ONG encourage les familles à accompagner au mieux les jeunes adolescentes enceintes afin qu’elles ne soient pas discriminées dans leurs éducations à cause de leur grossesse.
Moi, je demande aux parents et personnels scolaires de mener de sensibilisation auprès des enfants et des jeunes. Ils doivent être éduqués à la santé sexuelle et reproductive. Mais aussi, leur parler des contraceptifs en plus de l’abstinence. Il faudrait aussi prendre en charge des filles et renforcer les services de santé maternelle et infantile dans la ville de Kipushi.
Encadreur : Christian Maland
Juste fantastique. Bon courage à l’équipe de ces jeunes dynamiques
Félicitations à toute l’équipe d’APDI en général, c’est une fierté Pour nous, nous pensons que avec plus des sensibilisations nous allons réussir à diminuer sensiblement la contamination de cette maladie chez les jeunes