Aristide Tsongo est un enfant reporter de la ville de Beni. Il a 13 ans.

Dans mon ecole, il est rare de voir les filles avoir le courage de postuler pour representer les élèves. Mais je veux que les choses changent l’année prochaine. Je m’appelle Arsitide Tsongo, j’ai 13ans. Je suis Enfant Reporter de Beni, et j’etudie à l’institut Lwanzururu.

 

 

Mon ecole à 24 classes qui regroupent plus de 516 élèves et 46 enseignants. L’année passée, mon ecole a fêté son 56ème anniversaire. En me renseignant, j’ai cru comprendre que seule une femme a été doyenne générale du comité d’élèves. Mais pourquoi ?

 

Les filles auraient peur de postuler

 

Dans les familles, on nous apprend que les filles ne sont pas capables de diriger les hommes, ou même de relever certains défis, au même titre que les hommes. Cela rattrape les filles, même quand elles sont à l’école.

 

Les filles sont capables

 

Je peux témoigner que les filles sont capables, au même titre que les hommes. Parce que je connais certaines dames qui sont influentes. Je peux vous citer Madame Lusenge de la SOFEPADI, qui milite pour la dignité des femmes à travers son organisation non-gouvernementale/ Je peux encore citer Maître Ruth Sabuni, qui dirige le bureau Genre, Famille et Enfants de Beni. Il y a aussi Madame Eve Bazaiba, Vice-Premier ministre et Ministre de l’environnement…

 

Les filles doivent prendre conscience de ce dont elles sont capables. Elles peuvent faire de grandes choses, et même des choses importantes qui amènent des chagements dans la société. Pour y arriver, les autorités scolaires ont un rôle à jouer.