Innocent Kyamusoke est un enfant reporter de la ville de Bukavu, au Sud-Kivu.

Je m’appelle Innocent Kyamusoke et suis enfant reporter à Bukavu, en la République Démocratique du Congo. J’ai 13 ans.

Depuis plusieurs années, je suis souvent premier de ma classe et je fais aussi le plus bon pourcentage de mon école. Cela n’est pas facile et non plus magique d’ailleurs. Maintenant, je suis en première année électronique à l’institut Kasali de Bukavu.

Si jusque-là je faisais des bons points, selon moi, cette distinction n’est en aucun cas question de chance ou de hasard. Mais plutôt le fruit d’un ensemble d’efforts fournis. Voici comment je fais pour en arriver là.

 

Il faut être déterminé

 

Tout d’abord, je travaille beaucoup. J’avoue que cela n’est pas facile. Mais, j’arrive à fournir autant d’efforts grâce à la détermination, la concentration et l’envie d’atteindre les objectifs que je me fixe. Je pense que chaque élève peut également le faire. Il faudra alors se donner à fond.

 

Je suis attentif à chaque détail pour réussir

 

Je suis régulier aux cours et je révise mes cours chaque jour. Je révise mes notes même lorsqu’il n’y a aucune évaluation prévue le lendemain. C’est cette stratégie qui me permet d’avoir des bons résultats. En plus, lorsque je suis en classe, je pose beaucoup de questions aux enseignants pour bien comprendre la matière avant de quitter l’école.  Je fais mes devoirs à domicile et les dépose à l’heure dès que j’arrive à l’école. C’est cette rigueur qui m’aide aussi.

Tous les jours j’arrive à l’école 15 minutes avant l’heure d’entrée. Et si la veille j’ai été chassé pour un retard de paiement des frais scolaires, lorsque j’arrive en avance, j’ai le temps de recopier des cours chez mes collègues.

 

Enfin, il y a mes parents qui me soutiennent et m’encouragent beaucoup. C’est une source de motivation en plus. Ils me rappellent souvent que les efforts consentis finissent par payer. Moi, je n’en doute pas un seul instant.

En gros, il ne faut pas attendre la dernière minute pour se préparer aux examens.

Lors des examens, je poursuis la lecture de mes notes. Du coup, je réalise que je maîtrise au minimum le 3/4 des matières. Je n’ai pas voulu garder cette stratégie pour moi tout seul. Je la partage pour que d’autres enfants puissent s’en inspirer. Je pense que si d’autres enfants adoptent ce rythme de travail, ils peuvent devenir meilleurs comme moi.

Je demande aussi aux parents de soutenir et d’encourager leurs enfants pour qu’ils se sentent plus motivés. Avec cet appui, ils vont s’appliquer et s’améliorer à l’école.