Je m’appelle Jordan Benekire. J’ai 16 ans et je suis enfant reporter de Goma. Je vais vous parler d’Aimérance. Cette jeune fille de 17 ans vit dans le camp des déplacés de Lushagala à quelques kilomètres de Goma. Elle consacre son temps libre à protéger les enfants. En fait, elle s’occupe des enfants après l’école. Aimérance est membre du comité des enfants de Lushagala.

Dans la lutte contre la mpox, cette fille s’est engagée dans la sensibilisation. Elle enseigne aux enfants les bonnes pratiques pour prévenir cette maladie et comment l’éviter. Aimérance parle du lavage des mains et des gestes pour se protéger de la mpox, etc. Elle m’explique pourquoi elle s’est engagée.
« Dans notre camp, les enfants sont les plus touchés par la mpox. C’est pour cela que je suis devenue relais communautaire pour l’organisation Danish Refugies council. Grâce aux réservoirs de lavage des mains installés par cette organisation, nous pouvons aider les autres à éviter cette maladie », dit-elle. Pour aider les gens à avoir le plus d’informations possibles sur cette maladie.
« La mpox est une maladie infectieuse dangereuse qui touche particulièrement les enfants et les femmes enceintes. Les éruptions cutanées sont l’un des signes visibles de cette maladie. Mais ce sont les premiers symptômes qui devraient vous alerter. En cas de fièvre élevée avec frissons, des maux de tête et douleurs généralisées ou de faiblesse intense, il est urgent d’amener l’enfant ou le malade dans un centre de santé pour qu’un médecin puisse consulter la personne », recommande Aimérance aux habitants du camp de Lushagala. Pour elle, la santé des enfants passe avant tout.
Dans le camp de Lushagala, les gens vivent dans une certaine promiscuité en communauté. Alors, Aimérance rappelle sans cesse que le fait d’avoir des contacts physiques augmente les risques de contamination. Aux enfants, elle explique ce qu’il faut faire lorsqu’on a un doute.
Pour prévenir la propagation, il faut « se laver régulièrement les mains avec du savon, surtout après les jeux ou les repas. En fait, en enseignant aux enfants à bien se laver les mains, nous ne les protégeons pas seulement contre mpox, mais aussi contre d’autres maladies », insiste dit Aimérance, avec un sourire.
Grâce à son dévouement, Aimérance démontre qu’il est possible de travailler avec dévouement en faveur des enfants contre la mpox.
Elle encourage d’autres jeunes à faire comme elle pour sensibiliser les communautés. Un exemple à suivre.
Encadreur : Michel Gloire