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Je suis Ketsia Passou, défenseur de la jeunesse UNICEF et jeune ambassadeur pour la cause climatique et environnementale. J’ai 18 ans. Le 23 septembre dernier, j’ai participé à une manifestation pacifique sur l’environnement. Ensemble avec une centaine de jeunes congolais, nous avons marché en prévision de la Pré-COP 27, prévue du 3 au 5 octobre à Kinshasa. Il nous fallait faire entendre notre voix sur une même cause : celle de la protection de notre environnement.
Nous étions plusieurs jeunes de plusieurs structures avec des messages différents : déforestation, extraction du pétrole aux Virunga, implication de la jeunesse dans le dialogue sur les enjeux climatiques, l’apport et le rôle que la femme congolaise peut jouer dans le domaine de l’environnement ou encore les énergies fossiles et renouvelables.
Nous souhaitons vivre dans le Congo que l’on mérite. Le Congo que l’on mérite est celui qui est développé de la manière la plus durable. Et le développement durable, c’est réussir à nous procurer ce dont nous avons besoin pour notre plein développement, sans compromettre la capacité des générations futures à faire de même. Et c’est pour ce Congo-là que nous étions réunis.
Ketsia Passou prenant la parole à l’issue de la marche pour le climat (@Ponabana)
« STOP THE SAME »
J’ai tenu à faire passer ce message : il faut arrêter les mêmes discours, les mêmes promesses. Il est plus que temps pour nous de passer concrètement à l’action. Le Congo aujourd’hui a besoin de beaucoup plus que des décrets et des discours. Le Congo a besoin que toutes les décisions prises pour son bien-être soient effectives.
Il est aussi important que la jeunesse comprenne réellement les dangers et s’engage dans la défense de l’environnement. Je pense que nous pouvons mener davantage de sensibilisations dans les écoles. Cela permettra aux enfants de s’intéresser et de s’engager sur les questions climatiques. Aujourd’hui plus que jamais, je revendique une meilleure implication de la jeunesse congolaise dans le dialogue sur les enjeux climatiques au niveau local, national et international.
Les jeunes ont le droit, mais aussi le devoir d’être acteurs de leur futur et du futur du monde dans lequel ils vont vivre.
Voilà mon combat !
