Dan Nvula, 15 ans, enfant reporter de la ville de Matadi.

Je m’appelle Drylan Kabale et suis élève en 5e année au complexe scolaire Sharrim, dans la ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga.  

 

Ces deux dernières années dans mon école, j’ai remarqué que certains élèves ne commencent pas les cours à la rentrée des classes. 

Ils viennent à l’école un ou deux mois après le début des cours. En plus des leçons manquées, certains élèves ratent les examens de la première période. 

 

J’ai parlé à Alex. Il est resté à la maison pendant trois mois. Ses parents ont préféré le garder à la maison. Ils ne pouvaient payer les frais de scolarité lors des premiers mois pour réduire le coût du minerval. Ils ont préféré l’inscrire qu’au mois de janvier. 

 

L’éducation est un droit

La conséquence est que, Alex a repris la 4e année à cause de ce retard. Lorsqu’il arrive en classe, Alex ne comprend pas les leçons. Comme Alex, beaucoup d’élèves du primaire aux humanités de mon école connaissent la même situation. Pourtant, l’éducation reste un des droits fondamentaux des enfants et l’État a l’obligation d’en assurer l’accès à tous. 

 

Mon plaidoyer est que le gouvernement congolais puisse trouver des solutions pour assurer aux enfants l’accès à l’éducation effective et de qualité. Je demande aux parents d’être conscients qu’il est important d’envoyer les enfants à l’école dès le début de l’année scolaire. Cela pour permettre aux enfants d’être au même point de départ que d’autres. 

 

Garder les enfants à la maison les met en retard dans leur formation. L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde, dit-on.