Esther Habarugira, jeune reporter de Goma

Depuis le lundi 26 juin 2023, les élèves finalistes passent les examens d’Etat en RDC. Ces examens marquent la fin des études secondaires pour ouvrir la voie aux études universitaires.

En fait, à Goma, dans la province du Nord-Kivu, certains élèves ont eu des appréhensions avant de commencer ces examens.

Bambwene Mwavita, élève en 6e au complexe scolaire Amani, raconte les idées qu’elle avait avant de passer ces épreuves. « J’imaginais que dans la salle d’examen, j’allais être seule, sans avoir des voisins, sans aucune motivation… », raconte-t-elle.

Beaucoup étudier

 

En fait, avant les examens, certains élèves posent des questions à ceux qui ont passé ces épreuves les années précédentes. Et après ces discussions, certains élèves prennent peur. « Quelques ainés m’ont dit que nous devons beaucoup étudier. En plus, lorsque nous aurons le questionnaire, nous devons le lire plusieurs fois. Les surveillants sont très stricts et je serais toute seule, etc. », se souvient Bambwene.

Et pourtant, depuis les examens hors session, les surveillants ne sont pas méchants comme on le disait. Ils tentent d’expliquer certaines choses sans donner des réponses aux élèves. Cela reste tout de même un examen. Les surveillants répondent à nos questions et s’ils ne peuvent pas, ils appellent les enseignants qui peuvent y répondre. Vraiment des questions de compréhension.

La collaboration entre élèves n’est pas permise pendant les examens. Si non, c’est de la tricherie. Je suis rassuré par le fait que je ne suis pas seule dans la salle d’examen. Je me retrouve comme en classe, à l’école, et je peux mieux me concentrer.

 

Bien plus, l’inspecteur a rassuré les élèves que les examens d’Etat sont une composition comme tant d’autres. La seule différence est qu’elle n’est pas corrigée par les enseignants qui ont donné les cours en classe. Bambwene Mwavita est confiante après le premier jour des examens parce que les questions correspondaient aux matières apprises en cours. « Ma seule crainte est que c’est un examen national. Nous serons notés à Kinshasa », nuance-t-elle.

 L’élève a émis des réserves entre ce que les ainés lui avaient raconté et la réalité qu’elle vit durant ces épreuves.