Gabriella Musukali, 15 ans, est Enfant Reporter la ville de Beni au Nord-Kivu. Elle est élève au lycée Mwandu.

Je m’appelle Gabriella  Musukali, je suis Enfant Reporter de Beni. Je vis à Kyatsaba, une entité située à une trentaine de kilomètres de la ville de Beni. Depuis plus d’une année, j’ai été sélectionnée pour devenir Enfant Reporter. Depuis, je fais particulièrement attention à tout ce qui touche la protection des enfants. Et je remarque pas mal de choses.

 

Tenez. La quasi-totalité des mères de chez nous ne se soucie pas du calendrier de vaccination de leurs enfants. Pourtant, les vaccins sont gratuits pour tous les enfants. Elles estiment qu’il n’est pas important que les enfants soient vaccinés car cela n’a aucun impact sur leur santé. D’autres m’ont dit n’avoir pas le temps pour aller vacciner les enfants à cause de l’insécurité.

 

Les enfants pleurent après le vaccin

« Mon enfant a pleuré pendant des heures après la vaccination », m’ont répondu beaucoup des femmes à qui j’ai posé la question de savoir pourquoi elles ne font pas vacciner leurs enfants. Les pleurs des enfants perturbent parfois le programme des mères. Certaines craignent aussi les effets secondaires du vaccin.

 

Une sensibilisation s’impose

L’article 24 de la CDE stipule que les enfants ont le droit au meilleur état de santé possible, et doivent bénéficier des services médicaux. Il stipule aussi que l’Etat doit mettre un accent particulier entre autres sur l’information de la population et la diminution de la mortalité infantile.

C’est pourquoi je demande au médecin chef de zone de Beni d’organiser des séances des campagnes de sensibilisations pour les femmes de la ville et du territoire, afin de leur faire comprendre l’importance de faire vacciner les enfants.

 

 

Encadreur : Samuel Isenge/Jeune Reporter