Tychique Katabe a 15 ans. Elle est enfant reporter à Kipushi, dans la province du Haut-Katanga.

Je suis Tychique Katabe, enfant reporter de Kipushi. Le 1er janvier, on célèbre le Nouvel an, la Bonne Année. A Kipushi, les enfants ont quitté leurs maisons pour célébrer la fête ailleurs, loin de leurs maisons. De surcroit, ils fêtent dans des milieux que je juge non-conformes pour les enfants : les bars et les bistrots.

 

 

 

Des enfants dans des bistrots

J’ai été indignée de constater la présence des enfants dans les bars, les bistrots, des lieux inappropriés aux enfants. Il s’agit des bars situés autour du lac Kamarenge à Kipushi. Pleins d’enfants sont allés fêter là-bas, loin du contrôle de leurs parents. Est-ce que les parents savent ce qui peut s’y passer ? Certains se droguent, se bagarrent, d’autres se prostituent. Ces milieux ne sont pas du tout appropriés aux enfants.

 

Les fêtes à Kipushi (@ponabana)

 

A qui revient le devoir de protéger les enfants ?

L’enfant a le droit d’être protégé contre la consommation des stupéfiants et des substances psychotropes. C’est ce que dit l’article 33 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant. C’est aux deux parents et à toute personne exerçant l’autorité parentale que revient la tâche de protéger l’enfant. «  J’ai conscientisé mes enfants. Je leur ai dit que c’est un jour qui passe comme tous les autres. Que les parents ouvrent les yeux. C’est mieux de fêter avec les enfants en famille que de les laisser sortir. Ils peuvent connaître un accident ; on peut kidnapper les enfants. C’est très important d’encadrer ses enfants. Le mieux c’est de les garder à la maison » a déclaré Madame Monique Kazadi, un parent de Kipushi.

 

Je demande à tous les parents de très bien encadrer leurs enfants pendant les fêtes.  Aux enfants, de savoir qu’on peut gâcher toute sa vie en un seul jour. Fêter c’est bien mais, il ne faut pas se laisser entraîner par les amis.

 

 

 

 

Encadreur : Christian Katondo