Marçia Kanyimb, 14 ans est enfant reporter de Lubumbashi.

Je me nomme Marcia Kanyimb. Je suis enfant reporter de la ville de Lubumbashi et j’ai 14ans . Mon école semble ne pas être suffisamment informée sur les procédures à suivre en rapport avec l’installation des comités locaux.

 

En fait, j’ai été initiée à la participation des enfants à Lubumbashi et sur l’importance des comités locaux. J’ai aussi appris les différentes étapes qu’il faut suivre pour installer un comité local dans une école.

Je suis désagréablement surprise lorsque le comité de mon école est présenté. Déjà, ce comité est confondu au gouvernement scolaire. En plus, il ne se conforme pas aux exigences de l’arrêté interministériel du ministère du genre de la famille et de l’enfant ainsi que de celui de l’EPSP.

 

Lors d’une réunion des enfants reporters, nos encadreurs nous ont informé que, «conformément au calendrier scolaire, on doit installer les comités locaux dans toutes les écoles le 03 octobre 2022. Et que, l’arrêté interministériel du Ministre du genre de la famille et de l’enfant et celui de l’EPSP ont établi que les membres du comité local doivent être élus. En plus, le comité doit avoir 11 membres ».

 

Malheureusement, cela n’est pas le cas dans mon école. Premièrement, le comité a été installé le 25 octobre au lieu du 3 octobre. Donc en retard. Aussi, au lieu de 11 membres prévus, le comité local de mon école compte 16 membres.

Certains amis m’ont confié que tout le monde n’a pas participé aux élections des membres de ce comité. En plus, les classes terminales sont les plus privilégiées, pour ne citer que ces deux cas.

Et la conséquence est que, les réunions de ce comité et les focus groupes ne se tiennent pas. Aussi, les enfants élus ne sont pas outillés sur les droits de l’enfant. Cela me dépasse un peu. La situation que connait mon école s’est produite aussi dans d’autres écoles. J’ai rencontré une élève du complexe scolaire Joyce situé à Kalebuka. Elle m’a raconté que son école n’a pas encore de comité local. Pourquoi ? Aucune raison n’est avancée.

 

 

Je pense qu’il faut sensibiliser les responsables des écoles sur l’importance d’avoir des comités locaux. Si les responsables des écoles connaissent bien l’importance d’aider les enfants à participer à la vie et la dynamique dans leurs écoles, ils vont les encourager à s’impliquer davantage dans la vie scolaire. Je demande aux autorités de l’enseignement primaire et secondaire de s’impliquer dans l’installation des comités locaux dans les écoles de Lubumbashi. Les comités locaux sont vraiment importants, parce qu’ils permettent aux enfants de jouir de leur droit à la participation.