Divine Musao, 15 ans, est Enfant Reporter de Kipushi dans la province du Haut-Katanga.

Je suis Divine Musao, enfant reporter de Kipushi dans la province du Haut-Katanga. Le 24 janvier de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de l’éducation.

A Kipushi, beaucoup d’enfants ne sont pas informés sur cette journée. Et pourtant, chaque jour ils vont à l’école pour bénéficier du droit à l’éducation.

 

Il faut lutter contre la sous-information

 

En prévision de la célébration de cette journée dédiée à l’éducation, j’ai circulé dans plusieurs écoles de Kipushi. Ce que j’ai constaté m’a surpris. Dommage !

Journée internationale de l’éducation ? « Je sais qu’il existe la journée de l’enseignement le 30 avril. Je n’ai jamais entendu parler de la journée internationale de l’éducation »,a avoué Jénovic Kahungwe.

 

Alors, je me suis renseigné pour en savoir plus sur cette journée. Depuis 2018, l’ONU a proclamé le 24 janvier comme la Journée internationale de l’éducation, afin de célébrer le rôle de l’éducation pour la paix et le développement. Pour cette année 2024, le thème retenu est : « Apprendre pour une paix durable ».

 

L’éducation est un droit pour chaque enfant

 

Selon le rapport de l’UNESCO, 250 millions d’enfants et des jeunes à travers le monde ne vont toujours pas à l’école. Un récent rapport de UNICEF indique que, à la rentrée scolaire 2023-2024, 7 millions d’enfants ne sont pas scolarisés en RDC. « Malgré la gratuité de l’éducation de base, des milliers d’enfants à Kipushi ne sont toujours pas à l’école », a constaté Mme Banza, présidente de l’ANAPECO (Association nationale des parents d’élèves du Congo) à Kipushi. Pourtant, l’éducation est un droit reconnu à chaque enfant.

 

Que dit la loi sur le rôle de l’éducation?

 

L’article 29 de la Convention internationale des droits de l’enfant, stipule que : « les Etats parties conviennent que l’éducation de l’enfant doit viser à : préparer l’enfant à assumer les responsabilités de la vie dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d’égalité entre les sexes et d’amitié entre tous les peuples et groupes ethniques, nationaux et religieux, et avec les personnes d’origine autochtone ».

 

Alors, j’encourage les parents à envoyer leurs enfants filles comme garçons à l’école.

Bien plus, l’Etat devrait rendre l’éducation accessible à tous les enfants. Et je reste convaincu qu’il n’y a pas d’avenir sans éducation.

En plus, les médias devraient aussi s’engager à sensibiliser les enfants, les enseignants et les parents sur le rôle que joue l’éducation pour la paix et le développement.

 

Encadreur : Christian Katondo