La carence d’eau dans ma commune handicape la scolarité de mon amie Sarah. Surtout pendant cette période de sécheresse. Je m’appelle Marthe Tshilumba, enfant reporter de Kisangani. J’ai 16 ans et j’habite la commune Lubunga.

Dans ma commune, nous n’avons pas d’eau en permanence. Pour se procurer de l’eau, il faut parcourir des kilomètres pour atteindre soit un puits, soit un robinet où l’eau coule avec une faible pression. La qualité de cette eau n’est pas du tout bonne. Souvent l’eau ne coule pas assez. Et la population cherche de l’eau de puits ou de ruisseau. Durant la saison sèche, les puits sont secs.

Sarah, une fille avec qui j’étudie, est comme moi, élève en en 3ème des humanités scientifiques. Ces derniers temps, elle arrive souvent en retard aux cours. Elle est exclue des cours et punie pour non-respect de l’heure d’arrivée à l’école. Elle m’a dit qu’elle arrive souvent en retard car elle doit chaque jour aller chercher de l’eau. Sarah n’a que 17ans et c’est devenu son habitude. Pour se laver, elle pars chaque matin au fleuve puiser l’eau nécessaire, avec tout le risque que cela comporte.

A part Sarah, d’autres enfants comme elles vont aussi se baigner, faire la vaisselle et la lessive au fleuve, puisqu’il n’y a pas d’eau dans nos quartiers.

Le retard qu’a Sarah chaque jour à l’école a fait qu’elle ne puisse pas avoir des bons résultats à l’école. Cela handicape ses études et va certainement compromettre son avenir, s’il n’y a pas une solution rapide à ce problème. S’il y avait assez de robinets et que l’eau coulait normalement comme dans d’autres communes de la ville, elle n’arriverait pas en retard, elle n’irait pas se laver au fleuve chaque jour, avec le risque de se noyer.

Leur interdire d’aller au fleuve ne sera pas possible. Car il n’y a pas d’eau et les enfants ne peuvent pas aller à l’école sans se laver. Je demande à nos autorités d’aménager des sources et des puits partout dans la commune pour permettre aux enfant de ne pas gâcher leur avenir à cause de la recherche de l’eau. L’eau, c’est la vie.

 

Encadreur : Jeannette kolongo

Suppervion : Futur mengandelo