Serge, 17 ans, est un Jeune Reporter de la ville de Beni depuis mars 2019. Bouleversé par l’épidémie d’Ebola qui a ravagé sa région, Serge rêve de devenir épidémiologiste pour que plus aucun enfant ne perdre ses parents à cause d’une telle maladie.

Le monde entier est frappé par la pandémie de coronavirus qui a causé l’arrêt de plusieurs activités pour couper sa chaîne de transmission. Ainsi, toutes les écoles ont été fermées sur toute l’entendue de la République Démocratique du Congo (RDC). Cette fermeture a été l’occasion pour certains enfants de découvrir de nouveaux loisirs.

Jonas, 11 ans, passe son temps en fabricant des fleurs avec des sachets en plastique. « J’ai appris à fabriquer ce genre de fleurs grâce mon ami Shukuru qui en fabrique depuis longtemps », raconte Jonas qui depuis la fermeture des écoles n’avait plus grand-chose à faire. « Quand j’allais chez Shukuru pour jouer, je le trouvais en train de fabriquer des fleurs et j’ai été intéressé », poursuit Jonas.

« J’apprécie cet art, parce que c’est un art prometteur ! Par jour, je peux fabriquer 3 ou 4 fleurs, que je vends à 500 voire 1000 francs la pièce. Avec cet argent, je m’achète des vêtements »

Pour vendre ses créations, Jonas doit parcourir les rues de la ville, ce qui inquiète beaucoup son grand frère. Chaque jour, Jonas quitte la maison vers 15 heures pour ne revenir qu’au coucher du soleil. « Il parcourt une longue distance au risque d’être kidnappé, tamponné par les engins roulants, et le soir revient étant fatigué », explique le grand frère de Jonas.

Les enfants souhaitent mettre en avant leur talent à tour prix, mais cela peut les exposer à des conséquences dangereuses. Nous demandons aux parents de d’assurer la protection de leurs enfants et de subvenir à leurs besoins.