Déborah Edjobola est enfant reporter de Mbandaka, dans la province de l'Equateur.

Le retour de la maladie à virus Ebola à Mbandaka est aussi l’occasion pour rappeler certains principes que la population doit avoir pour éviter la propagation de l’épidémnie. Je m’appelle Déborah Edjobola, enfant reporter dans la ville de Mbandaka, 16 ans, élève au collège Nsong’alianja.

Ebola est de retour à Mbandaka et on nous rappelle les gestes barrières pour couper la chaîne de transmission. Il faut se laver régulièrement les mains, éviter d’entrer en contact avec les liquides d’une personne infectée, etc. 

Mais, on dirait qu’on oublie les chasseurs. Ces personnes qui vont chercher des animaux dans la forêt ou la brousse doivent changer leurs habitudes en cette période de l’épidémie. Les chasseurs ne doivent pas ramasser les animaux retrouvés morts à Mbandaka. Comme ils ne savent de quoi l’animal est mort, il se pourrait que ce soit Ebola. En fait, la maladie à virus Ebola se transmet aussi de l’animal à l’homme. Cela veut dire qu’un homme qui mange, par exemple, une chauve-souris infectée d’Ebola peut aussi être contaminé lorsqu’on mange la viande d’un animal contaminé. 

J’invite aussi la population à être prudente et qu’elle respecte les règles d’hygiène. 

Les enfants comme moi, je les invite à ne pas ramasser les biscuits, bonbons ou des fruits tombés par terre. Nous devons tous respecter les gestes barrières pour barrer la route à l’épidémie d’Ebola dans la ville de Mbandaka.