Augustin, 20 ans, est un Jeune Reporter de la ville de Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental. Il est engagé dans la défense des droits des enfants depuis 4 ans.

Au moment où les enfants sont confinés à cause du coronavirus, certains profitent de l’occasion pour écouter les conseils de leurs parents afin préparer au mieux leur avenir et réaliser leurs rêves. Pour Aboubacar, la situation est toute autre.

Forcé de travailler pour manger

Aboubacar est un jeune garçon radieux et ambitieux âgé de 14 ans. Pourtant, aujourd’hui, il se dit incapable de pouvoir réaliser son rêve de devenir ingénieur car il est dans une situation extrêmement difficile. Le jeune garçon se voit forcé de faire la cordonnerie dans la rue et de travailler pour pouvoir manger.

« Tu es là assis à ne rien faire. Si tu ne te débrouilles pas, tu ne manges pas », lui criaient sans cesse ses parents.

Aboubacar est obligé de travailler parce que ses patents ne veulent plus s’occuper de lui et le nourrir. Il parcourt toute la journée les rues de la ville de Mbuji-Mayi pour gagner moins d’un dollar par jour. Parfois, il ne gagne pas assez pour manger et peut se faire tabasser par des malfrats.

Préserver les rêves et l’avenir des enfants

Aboubacar n’est pas le seul enfant à se retrouver dans une pareille situation. Chaque jour, de nombreux enfants sont obligés de travailler pour subvenir à leurs besoins vitaux. Pourtant, Convention des Droits de l’Enfant interdit toute forme de travail de l’enfant. J’adresse un message de plaidoyer aux autorités compétentes afin de mettre fin à cette pratique qui brise les rêves et l’avenir des milliers des enfants dans le pays.

Notre avenir est entre vos mains, protégez-nous !