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Laure Vake est un enfant reporter de 13 ans qui habite la ville de Goma, dans le Nord-Kivu.

Mon nom est Laure Vake, j’étudie au lycée Anuarité. Je suis enfant reporter de la ville de Goma et j’ai 13 ans. Aujourd’hui, la tendance dans ma ville quand nous finissons les études, c’est chercher du travail. D’autres filles pour leur part, rêvent d’épouser un homme riche. Ma grande sœur elle, a des rêves tout autres. Elle m’inspire, et je veux en parler avec vous. Son nom est Emmanuella Vake. Elle étudie au lycée Sainte Ursule en 2ème année industrie agricole. Elle a 15 ans.

 

Emmanuella suit cette section parce que c’est son rêve. Depuis son enfance, elle voulait devenir ingénieur agricole. Cette section est peu connue dans ma communauté. Je veux d’abord qu’elle puisse en parler :  » Cette section nous apprend à transformer les produits agricoles en produits chimiques. C’est en rapport avec les travaux manuels  » explique-t-elle. Il est important de ne pas confondre l’industrie agricole et l’agriculture. Ce n’est pas la même chose.

 

 Réaliser son rêve

Ma soeur est très contente parce que durant ces 2 ans, elle a appris à faire du jus d’ananas, du nectar de maracuja, du colorant ou encore des biscuits de farine de blé. Et je vous assure qu’elle le fait tellement bien que je n’ai pas envie d’aller acheter du jus ailleurs.

Objectif entreprenariat

Emmanuella veut gagner  sa vie avec l’entreprenariat, un domaine que craignent  plusieurs personnes. Elles estiment que ce secteur n’est pas suffisamment organisé dans notre pays. Mais au-delà de tous les préjugés, elle reste convaincue qu’elle gagnera sa vie dans ce domaine. 

 

Le soutien de l’Etat

La RDC a une grande diversité de terres agricoles. Et je pense que le gouvernement congolais devait encourager ce genre de filières et accompagner les élèves. Dans l’avenir, ils vont non seulement être les premiers acteurs dans la transformation au niveau local, mais aussi des créateurs d’emplois pour d’autres congolais. Parce que dans mon pays le taux de chômage est élevé 

 

À toutes ces filles qui ont des rêves qu’elles voudront réaliser, qu’elles ne soient pas découragées par leurs familles ou par qui que ce soit. Elles doivent se battre et forger elles-mêmes leur avenir.