Je m’appelle Exaucé Ngoyi, enfant reporter dans la ville de Mbuji-Mayi, province du Kasaï-Oriental, et j’ai 13 ans. J’étudie au complexe scolaire Ignocoop.
En fait, avec l’entrée en vigueur de la gratuité de l’enseignement, il y a beaucoup d’élèves dans mon école et dans les classes.
Mais, les salles de classe sont restées les mêmes. Et du coup, il n’y a pas assez de bancs pour les élèves. Ceux qui viennent en retard sont obligés de suivre les cours debout durant toute la journée.
Il faut arriver très tôt
Dans mon école, pour avoir une place assise, je suis obligé d’arriver très tôt. Si j’arrive en retard, je vais rester debout. Et suivre les cours debout n’est pas facile. Non seulement je me sens fatigué, en plus, je ne sais pas bien suivre les leçons.
Selon les dimensions des salles de classe, elles sont prévues pour recevoir 50 élèves. Mais, je ne vous dis pas. Certaines classes contiennent 100 élèves. Non seulement, ils sont étouffés et avec les dérangements, ils n’arrivent pas à suivre les cours.
Alors, je me demande si le gouvernement pense à construire d’autres écoles dans la ville de Mbuji-Mayi. S’il y a des nouvelles, les classes seront moins surpeuplées.
En fait, un enseignant n’a que 45 minutes pour une leçon. Et s’il y a beaucoup d’élèves, il n’arrive pas à bien enseigner et ne sait pas répondre aux questions des élèves. Quand je pose des questions en classe, c’est surtout pour mieux comprendre les leçons. Et j’ai toujours mal quand je ne comprends pas une matière en classe à cause du nombre élevé d’élèves.
Je demande à l’état de bien vouloir construire d’autres classes à Mbuji-Mayi pour réduire les effectifs des élèves.