Ketsia Passou est une ancienne Enfant Reporter. Activiste pour le climat, elle a été nommée Jeune Ambassadrice de l'UNICEF en septembre 2021.

©UNICEF/Twiringiyimana 

 

Je m’appelle Ketsia Passou Onema, je suis Jeune Ambassadrice de l’UNICEF pour le climat et fondatrice de l’association FANYA. J’ai participé à un panel sur la participation des jeunes à la préservation de la biodiversité au premier jour du Sommet des 3 Bassins à Brazzaville.

Mon pays, la République Démocratique du Congo, est un des piliers du monde. La plus grande partie des forêts du Bassin du Congo s’y trouvent ainsi que d’énormes étendues de tourbières et de ressources innombrables pouvant accélérer le processus de transition énergétique au niveau mondial.

Tout au long de mon combat en tant que Jeune Ambassadrice de l’UNICEF pour le climat, je n’ai cessé de rappeler que la crise climatique est une crise des droits des enfants et des jeunes à la pré-COP27, à la COP27, au Conseil d’administration de l’UNICEF et à tous les évènements auxquels j’ai pris part.

Aujourd’hui encore, les États s’unissent pour essayer de trouver des solutions et garantir un avenir plus juste et durable pour les générations présentes et celles à venir. C’est un combat pour tous mais la vraie question est de savoir comment faire de ce combat une réussite ?

Les défis du climat nous concernent tous et les réponses à y apporter doivent être décidées collectivement, avec les jeunes et les communautés locales. Il n’est pas possible de décider de solutions sans que ceux qui subissent cette crise soient impliqués et assis à la table des discussions.

Gouverner, c’est avant tout prévoir, faire des choix pour l’avenir de toute une génération. Dans les discussions climatiques, c’est faire le choix de développer des énergies plus durables, interdire la production du plastique, arrêter les projets pétroliers, faire le choix de ne pas polluer et aussi prendre en considération la voix des jeunes.

Tant que les enjeux climatiques resteront des questions de politiques, d’experts et d’activistes, ce sont des questions pour lesquelles il n’y aura aucun changement. Il faut plus de démocratie et de justice dans la gestion de la crise climatique actuelle.

La lutte contre la crise climatique est le combat de notre génération, un combat des jeunes pour les jeunes et pour l’avenir de l’humanité.