Ketya Bitita est une Enfant Reporter de la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu.

Dans notre ville de Goma, il existe des endroits où l’eau stagnante cause plusieurs maladies, des accidents et bien d’autres inconvénients pour la population. C’est souvent pendant la période de pluie que la situation devient s’aggrave. Parmi ces endroits, il y a le rond-point terminus ULPGL (Université libre des pays des Grands lacs).

 

 

 

Si cette situation est difficile pour les adultes, elle l’est davantage pour les enfants, surtout les écoliers, qui sont obligés de passer par là pour se rendre à l’école. Il arrive souvent qu’ils soient éclaboussés par les véhicules. D’autres enfants ne trouvent rien de mieux à faire que d’y patauger pour jouer.  » Cette route est celle que nous empruntons pour aller à l’école et rentrer à la maison. Et cette eau stagnante est un cauchemar pour nous. Il fallait qu’on la traverse et parfois lorsque les véhicules ou les motos y passaient, de l’eau salle nous trempait et on partait à l’école sale. D’autres Enfants y jouaient parfois et qui sait, c’est fort probable qu’ils tombaient malade. Ça nous causait la nausée et causait des accidents des circulations », raconte Lysa, àélève à l’institut Bakanja.

 

 

Un lancement de travaux qui réjouit

 

Le lancement des travaux au rond-point ULPGL est un soulagement pour la population de Goma. C’est surtout une joie pour les Enfants Reporters et ceux du Comité urbain, qui ont mené un plaidoyer à ce sujet auprès du maire policier de la ville de Goma. Ils sont heureux de voir démarrer les travaux, et se sentent prticulièrement motivés pour plaider pour les droits de leurs pairs. Richard, encadreur un des encadreur du comité urbain, a déclaré :  » Cette situation ne concernait pas que les adultes. Les enfants étaient également exposés à des dangers à cause de cette eau stagnante. Alors durant le mois d’août, nous avons mené un plaidoyer pour faire arranger cette route qui mène vers ULPGL. »

Richard se souvient encore de ce qui lui aarivait quand il empruntait cette route très fréquentée de la ville de Goma :  » Il arrivait souvent que moi-même je descende de moto, laissant passer le motard seul, pour contourner et le rejoindre plus loin en passant par le côté. Aujourd’hui c’est un véritable ouf de soulagement.  »

 

 

L’implication des enfants dans les problèmes qui les touchent, peut amener un changement et une amélioration de leurs conditions. Ce plaidoyer mené par les enfants du Comité urbain, a contribué au lancement des travaux de réhabilitation du rond-point. Cela est un signe d’encouragement pour nous de continuer notre travail de plaider pour les enfants.

 

Nous remercions les autorités d’avoir prêté attention à notre plaidoyer, mais surtout d’avoir agi.