Godelive Tshibola Yanga, 15 ans, est enfant reporter dans la ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga.

Je m’appelle Godelive Tchibola Yanga, enfant reporter de la ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga. J’ai 16 ans. Le 06 mars dernier, j’ai sensibilisé dans mon école ELIMU qui se trouve à la Rwashi .

 

Le choléra est une maladie de mains sales, qui se transmet par la consommation d’aliments ou de l’eau souillée. J’ai aussi appris que le choléra est causé par la bactérie « vibrio cholérae ». En fait, cette maladie est dangereuse et mortelle. Cela ne dépend de l’âge de la personne atteinte.

Comment savoir si on a le choléra ?

Selon les spécialistes, le choléra se manifeste par 3 symptômes majeurs qui sont:

– La diarrhée abondante d’aspect eau de riz;
– Les maux de ventre et les vomissements

Lorsqu’on voit ces symptômes, il faudrait directement aller vers le centre de santé le plus proche. Les personnels de santé insistent sur le fait qu’il faut éviter l’automédication. Plus tôt on voit le médecin, plus tôt la prise en charge est faite et cela pourrait augmenter les chances de guérison.

 

Que faire pour lutter contre le choléra

Pour lutter contre le choléra, il faut:

– Consommer l’eau potable ;
– Consommer les aliments bien cuits et chauds (parce que la bactérie du choléra ne résiste pas à la chaleur) ;
– Éviter de manger les aliments froids ;
– Se laver régulièrement et correctement les mains, surtout après avoir été aux toilettes ;
– Éviter de marcher sur les flaques d’eau quand il pleut ;

Je voudrais que les différentes autorités politiques, scolaires et aux parents de veiller à ce que ces dispositions soient respectées. Si chacun fait sa part, on peut ainsi limiter la propagation du choléra et mieux protéger les enfants contre cette maladie.
Les enfants ont le droit de jouir pleinement de leur droit à la survie malgré la présence du choléra à Lubumbashi.
C’est pour aussi pour cela que j’invite les enfants à respecter ces quelques règles pour se protéger contre le choléra.
« Mieux vaut prévenir que guérir ».

 

Encadreuse: Jessica Kyungu